Dans l'histoire de la Tunisie moderne, le 18 mars 2015 sera une date à marquer d'une pierre noire, une date qui demeurera gravée dans la mémoire du peuple indéfiniment, une date au cours de laquelle le terrorisme a frappé un grand coup.
De fait, la nouvelle de l'attaque du Musée du Bardo, fief recelant plus de trois millions d'années de hauts faits historiques en mosaïque, retraçant le passé glorieux de la mère patrie, est tombée comme un couperet, plongeant les Tunisiens dans un abîme d'horreurs et d'effroi!
Des terroristes armés jusqu'aux dents, maniant la kalachnikove avec dextérité et mitraillant les touristes innocents n'est pas un spectacle des plus réjouissants ni des plus communs!
Cependant, et au-delà des questions sur l'absence de contrôles rigoureux, de portiques de sécurité, de détecteurs de métaux devant le portail principal, de gardes armés à l'entrée du Musée, d'autres plus nombreuses viennent me tarauder l'esprit: Quelles sont les mesures qui seraient prises pour pallier les manquements que nous venons de relever? Quand est-ce les représentants du peuple plancheront-ils enfin sur les textes de lois relatifs aux actions terroristes?
Continueront-ils encore longtemps à tergiverser, à ratiociner et à discuter sur le sexe des anges? Attendront-ils que les terroristes, qui ne cessent de narguer les forces de l'ordre et de déjouer leur vigilance en faisant davantage de victimes dans leurs rangs, accomplissent d'autres forfaits? Qui faut-il incriminer? Qui est responsable du pourrissement et de la détérioration de la situation sécuritaire de notre pays?
Pour ma part, je place au premier rang de cette déliquescence tous les gouvernements qui se sont succédé à la tête de l'État depuis la fameuse date du 14 janvier 2011, mais une mention particulière est décernée à ceux que je citerai infra:
Comme nous pouvons le constater, après cette énumération non exhaustive des maux dont souffre la Tunisie, c'est que ces derniers ne sont pas irrémédiables! Avec une bonne volonté politique et une bonne gouvernance, nous pouvons éradiquer ou guérir certains d'entre eux.
Il suffit de le vouloir réellement et de s'atteler à la tâche! Quoi qu'il en soit, les Tunisiens à quelque obédience qu'ils appartiennent doivent conjuguer leurs efforts pour former un front commun et uni face à cet ogre qui cherche à les dévorer!
De fait, la nouvelle de l'attaque du Musée du Bardo, fief recelant plus de trois millions d'années de hauts faits historiques en mosaïque, retraçant le passé glorieux de la mère patrie, est tombée comme un couperet, plongeant les Tunisiens dans un abîme d'horreurs et d'effroi!
Des terroristes armés jusqu'aux dents, maniant la kalachnikove avec dextérité et mitraillant les touristes innocents n'est pas un spectacle des plus réjouissants ni des plus communs!
Cependant, et au-delà des questions sur l'absence de contrôles rigoureux, de portiques de sécurité, de détecteurs de métaux devant le portail principal, de gardes armés à l'entrée du Musée, d'autres plus nombreuses viennent me tarauder l'esprit: Quelles sont les mesures qui seraient prises pour pallier les manquements que nous venons de relever? Quand est-ce les représentants du peuple plancheront-ils enfin sur les textes de lois relatifs aux actions terroristes?
Continueront-ils encore longtemps à tergiverser, à ratiociner et à discuter sur le sexe des anges? Attendront-ils que les terroristes, qui ne cessent de narguer les forces de l'ordre et de déjouer leur vigilance en faisant davantage de victimes dans leurs rangs, accomplissent d'autres forfaits? Qui faut-il incriminer? Qui est responsable du pourrissement et de la détérioration de la situation sécuritaire de notre pays?
Pour ma part, je place au premier rang de cette déliquescence tous les gouvernements qui se sont succédé à la tête de l'État depuis la fameuse date du 14 janvier 2011, mais une mention particulière est décernée à ceux que je citerai infra:
- J'incrimine particulièrement ceux qui étaient à l'origine de la signature du décret amnistiant tous les prisonniers politiques, essentiellement ceux dont la responsabilité dans des actes terroristes est prouvée!
- J'accuse ceux qui ont béni la prolifération de salafistes et autres extrémistes de tous bords, prétendant qu'ils sont les pionniers d'une culture nouvelle, et qui, par ailleurs, les ont considérés comme leur propre progéniture à laquelle il faudrait pardonner certaines erreurs de parcours. Au lieu de chercher des solutions réalistes et sûrement matérielles au malaise et au mal être vécus par la jeunesse tunisienne démunie de tout!
- Je dénonce la démagogie de ceux qui, pour des raisons purement électoralistes, et pour gagner des voix supplémentaires ont gracié des prisonniers dont la plupart, quand ils ne sont pas acquis à la cause, ont été enrôlés pour servir des desseins pas toujours avouables!
- Je blâme ceux qui ont fermé les yeux sur les activités clandestines de certains extrémistes dans les "no man's land" de la Tunisie profonde, prétendant qu'ils pratiquent des exercices sportifs. Et qui, en outre, se sont bouché les oreilles quand de nombreux journalistes et activistes ont tiré la sonnette d'alarme, mettant en garde contre les manigances qui se trament dans le secret de la nuit, en toute impunité et sans aucun contrôle, dans les forêts impénétrables du Mont Chambi, puisque les gardes forestiers compétents ont été remplacés par d'autres, connus pour leur obédience islamiste!
- J'incrimine ceux qui se sont tus et ont même encouragé les appels au meurtre lancés contre des militants politiques, des activistes, des simples citoyens, des intellectuels (qui, d'ailleurs, se sont soldés par l'assassinat de deux militants politiques) et ont minimisé les agressions perpétrées par ces mêmes extrémistes contre des Tunisiens professant des idées contraires aux leurs!
- Je pointe du doigt ceux qui ont vidé le Ministère de l'Intérieur de ses compétences reconnues en matière de lutte contre le terrorisme et dont, à présent profitent des organismes occidentaux qui leur ont offert des mines d'or pour pouvoir bénéficier de leurs connaissances! Sans compter que ces mêmes énergumènes ont créé un réseau parallèle agissant en leur nom!
- Ceux qui ont autorisé l'ouverture de nos frontières transformées en passoires assument la responsabilité de cet afflux d'armes de guerre qui ont déferlé dans notre pays, provenant souvent du bourbier libyen dont le conflit s'est déplacé dans nos contrées, sans plus émouvoir quiconque!
- Il ne fait aucun doute que des associations prétendument caritatives et à but non lucratif ont reçu des aides logistiques et des sommes d'argent exorbitantes pour financer les activités peu recommandables, pour ne pas dire répréhensibles, de réseaux extrémistes qui se sont spécialisés dans l'organisation "des excursions mortelles" où ils ont envoyé plus de 3000 Tunisiens qui, en définitive, ont servi de chaire à canons dans des conflits qui ne les concernent, ni de près ni de loin!
- Nous n'oublierons pas bien entendu de citer la liberté illimitée accordée aux imams des mosquées qui se sont évertués, tout au long de ces dernières années, à lancer des appels au jihad, parant les jihadistes d'un aura de martyre dont la récompense s'étend à toute la famille, étant donné qu'ils iront tous au Paradis, pour inciter les jeunes, totalement démunis et sans aucune formation religieuse, à s'engager en Syrie pour défendre l'Islam des hordes occidentales et orientales, réunies!
- Enfin, je ne pourrais pas clore ce chapitre sans mettre en cause le gouvernement actuel qui a occulté la responsabilité de certains membres de celui issu des élections de 2011, coupables, pour une large part, de cette débâcle dans laquelle les Tunisiens se débattent.
Comme nous pouvons le constater, après cette énumération non exhaustive des maux dont souffre la Tunisie, c'est que ces derniers ne sont pas irrémédiables! Avec une bonne volonté politique et une bonne gouvernance, nous pouvons éradiquer ou guérir certains d'entre eux.
Il suffit de le vouloir réellement et de s'atteler à la tâche! Quoi qu'il en soit, les Tunisiens à quelque obédience qu'ils appartiennent doivent conjuguer leurs efforts pour former un front commun et uni face à cet ogre qui cherche à les dévorer!
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