Lorsqu'au soir de cette journée du début du mois de mai 2012, on se ballade rue de Rivoli, ou dans d'autres endroits de Paris, on constate, stupéfait, que la tension de la veille, si ce n'est des années précédentes, est vite retombée.
François Hollande vient d'être élu président de la République. Pour de nombreux analystes sérieux, une cassure de la société française est ainsi évitée, presque de justesse. Soulagée, la rue parisienne se prépare à la fête: Le peuple français choisit la raison, la lucidité prend le dessus sur la démesure.
Deux années après, François Hollande apparaît pourtant comme un homme incompris, presque comme du temps, où il parcourait la France avec quelques proches pour préparer sa candidature à la magistrature suprême.
Deux années après, il y a même quelques jeunes députés socialistes, arrivés à l'Assemblée grâce justement à cette victoire de l'enfant de Rouen, qui pensent déjà à un autre candidat socialiste pour la prochaine présidentielle: C'est ainsi, estiment-ils, que leur réélection serait garantie.
Dans un récent sondage, on apprend que 85 % des Français ne font pas confiance aux partis politiques. Cela n'est guère étonnant. Telle qu'elle est pratiquée, la politique en France est presque l'apanage de certaines strates de la société qui veulent tout monopoliser, tout gérer, tout imposer.
Que ce soit au PS, à L'UMP, à L'UDI ou même au FN (qui ne peut pas être le premier parti de France uniquement parce qu'il a gagné des européennes boudées par plus de la moitié de la population), le personnel politique ne semble pas en phase avec les véritables préoccupations de la population.
Le PS n'a guère aidé François Hollande durant ces deux dernières années, ce parti est apparu comme en dehors du temps, comme si l'action du président ne le concernait guère. En deux ans, seulement la popularité de François Hollande s'est complètement érodée.
Le président est aujourd'hui l'objet de toutes les critiques. Mais si on analyse ces critiques, qu'elles émanent de l'opposition politique ou des médias, on s'aperçoit que personne ne propose vraiment des alternatives sérieuses à la démarche politique de François Hollande.
Ceux qui parlent du "problème Hollande" évitent de dire que la conjoncture est difficile et qu'aucun homme politique à sa place ne pourrait faire mieux. Dans trois ans, la situation économique pourrait s'améliorer, ne serait que légèrement. Dans ce cas-là, François Hollande pourrait être réélu.
En 2009, j'avais écrit sur ma page Facebook que François Hollande serait le prochain président français. Beaucoup d'amis m'avaient dit que je me trompais lourdement, arguant que ce serait Dominique Strauss-Kahn qui avait le plus de chance. Mais l'ancien président du FMI n'avait aucune chance de gagner l'élection primaire socialiste.
La popularité actuelle du premier ministre, Manuel Valls ressemble à celle qu'avait, à l'époque, DSK. Mais la fin de cette histoire ne sera connue que dans trois ans: On verra bien.
François Hollande vient d'être élu président de la République. Pour de nombreux analystes sérieux, une cassure de la société française est ainsi évitée, presque de justesse. Soulagée, la rue parisienne se prépare à la fête: Le peuple français choisit la raison, la lucidité prend le dessus sur la démesure.
Deux années après, François Hollande apparaît pourtant comme un homme incompris, presque comme du temps, où il parcourait la France avec quelques proches pour préparer sa candidature à la magistrature suprême.
Deux années après, il y a même quelques jeunes députés socialistes, arrivés à l'Assemblée grâce justement à cette victoire de l'enfant de Rouen, qui pensent déjà à un autre candidat socialiste pour la prochaine présidentielle: C'est ainsi, estiment-ils, que leur réélection serait garantie.
Dans un récent sondage, on apprend que 85 % des Français ne font pas confiance aux partis politiques. Cela n'est guère étonnant. Telle qu'elle est pratiquée, la politique en France est presque l'apanage de certaines strates de la société qui veulent tout monopoliser, tout gérer, tout imposer.
Que ce soit au PS, à L'UMP, à L'UDI ou même au FN (qui ne peut pas être le premier parti de France uniquement parce qu'il a gagné des européennes boudées par plus de la moitié de la population), le personnel politique ne semble pas en phase avec les véritables préoccupations de la population.
Le PS n'a guère aidé François Hollande durant ces deux dernières années, ce parti est apparu comme en dehors du temps, comme si l'action du président ne le concernait guère. En deux ans, seulement la popularité de François Hollande s'est complètement érodée.
Le président est aujourd'hui l'objet de toutes les critiques. Mais si on analyse ces critiques, qu'elles émanent de l'opposition politique ou des médias, on s'aperçoit que personne ne propose vraiment des alternatives sérieuses à la démarche politique de François Hollande.
Ceux qui parlent du "problème Hollande" évitent de dire que la conjoncture est difficile et qu'aucun homme politique à sa place ne pourrait faire mieux. Dans trois ans, la situation économique pourrait s'améliorer, ne serait que légèrement. Dans ce cas-là, François Hollande pourrait être réélu.
En 2009, j'avais écrit sur ma page Facebook que François Hollande serait le prochain président français. Beaucoup d'amis m'avaient dit que je me trompais lourdement, arguant que ce serait Dominique Strauss-Kahn qui avait le plus de chance. Mais l'ancien président du FMI n'avait aucune chance de gagner l'élection primaire socialiste.
La popularité actuelle du premier ministre, Manuel Valls ressemble à celle qu'avait, à l'époque, DSK. Mais la fin de cette histoire ne sera connue que dans trois ans: On verra bien.