Si aucune grosse actualité n'impose un changement de dernière minute, la première une -le splash!- du HuffPost Algérie s'intitulera "Dzayer Story". On y parle de ce qui a le plus changé la vie d'une partie des algérois, le Tramway et le Métro. Pour une partie des habitants de la capitale, cela constitue une petite révolution, tardive, qui change le rapport à la ville.
Mais dans ce tramway nommé Dzayer, qui peut dire dans notre langage commun aussi bien Alger que l'Algérie, il y a aussi un clin d'œil à un désir de changement très partagé que l'on a raté à la fin des années 80 et que l'on ne veut plus rater aujourd'hui.
Hors système politique, l'Algérie change. On peut le voir dans les blogs de Meriem Belkaïd et de Kamal Almi, qui racontent, avec émotion, un retour au pays après cinq ou dix ans d'absence. Mais elle ne change pas au rythme que l'exige ses besoins et l'évolution du monde.
Comment réaliser un changement nécessaire et impérieux sans casser? C'est pour un pays encore marqué par la décennie de violence, une problématique centrale. Elle est même le cœur du débat politique. Et nous avons l'ambition d'accompagner ce débat essentiel en informant avec rigueur et en ouvrant le site à l'expression libre et plurielle des opinions.
Le HuffPost Algérie, hormis l'auteur de ces lignes, est formé d'une équipe de jeunes déjà connectés. Avec leur enthousiasme, associé à une exigence professionnelle et éthique, ils ambitionnent d'en faire un média qui compte en Algérie.
Mais il y a également, un vieux désir de Maghreb, que ce nouveau média fait renaître. J'ai eu l'honneur d'assister, en juin 2013, à Tunis, au lancement d'Al Huffington Maghreb. Pour moi, c'était un peu le début d'une ambition professionnelle, partagée par des journalistes de ma génération: parler en "maghrébin" même si les États sont en retard dans la réalisation du Maghreb, cette vieille mais toujours vivace ambition de nos aînés.
Le Huffington Post avec sa plateforme, innovante et exigeante, nous offre ainsi la possibilité de permettre l'émergence d'un lecteur "Maghrébin" qui s'intéresse aussi bien à ce qui se passe en Algérie qu'en Tunisie ou au Maroc. Le HuffPost Algérie est dans cette ambition: se parler entre Maghrébins et dire le Maghreb au monde.
Mais dans ce tramway nommé Dzayer, qui peut dire dans notre langage commun aussi bien Alger que l'Algérie, il y a aussi un clin d'œil à un désir de changement très partagé que l'on a raté à la fin des années 80 et que l'on ne veut plus rater aujourd'hui.
Hors système politique, l'Algérie change. On peut le voir dans les blogs de Meriem Belkaïd et de Kamal Almi, qui racontent, avec émotion, un retour au pays après cinq ou dix ans d'absence. Mais elle ne change pas au rythme que l'exige ses besoins et l'évolution du monde.
Comment réaliser un changement nécessaire et impérieux sans casser? C'est pour un pays encore marqué par la décennie de violence, une problématique centrale. Elle est même le cœur du débat politique. Et nous avons l'ambition d'accompagner ce débat essentiel en informant avec rigueur et en ouvrant le site à l'expression libre et plurielle des opinions.
Le HuffPost Algérie, hormis l'auteur de ces lignes, est formé d'une équipe de jeunes déjà connectés. Avec leur enthousiasme, associé à une exigence professionnelle et éthique, ils ambitionnent d'en faire un média qui compte en Algérie.
Mais il y a également, un vieux désir de Maghreb, que ce nouveau média fait renaître. J'ai eu l'honneur d'assister, en juin 2013, à Tunis, au lancement d'Al Huffington Maghreb. Pour moi, c'était un peu le début d'une ambition professionnelle, partagée par des journalistes de ma génération: parler en "maghrébin" même si les États sont en retard dans la réalisation du Maghreb, cette vieille mais toujours vivace ambition de nos aînés.
Le Huffington Post avec sa plateforme, innovante et exigeante, nous offre ainsi la possibilité de permettre l'émergence d'un lecteur "Maghrébin" qui s'intéresse aussi bien à ce qui se passe en Algérie qu'en Tunisie ou au Maroc. Le HuffPost Algérie est dans cette ambition: se parler entre Maghrébins et dire le Maghreb au monde.