Lors de mes discussions avec mon entourage, j'ai vu que la plupart des Tunisiens ne savent pas comment calculer la valeur de leurs pensions de retraite ou leurs pensions de survivants. Or, d'après ma propre expérience, cette situation peut permettre à la CNSS d'épuiser votre portefeuille.
Lorsque mon père Abdelwaheb Turki (ancien administrateur régional du groupe chimique tunisien durant les années 1990, PDG des sociétés ACMG entre 1986 et 2002 et MFGT entre 1999 et 2002, ingénieur au groupe chimique tunisien de 1975 jusqu'à 2002 et professeur de l'enseignement secondaire pour 7 ans entre 1966 et 1975...) est décédé en 2011, on a été surpris que sa pension de retraite était inférieure à celle de certains ayant fait une carrière moins importante que lui.
En fouillant son archive en 2013, on a découvert que la CNRPS n'a pas accepté de transférer les cotisations de mon père faites dans cette caisse durant 7 ans entre 1966 et 1975 à la CNSS bien que mon père ait fait plusieurs demandes à la CNRPS depuis le 25 décembre 1990 dans ce contexte. Ces cotisations n'ont pas été transférées malgré l'existence de certaines lois régulant ce genre de transfert en Tunisie dont la dernière est la loi n° 2003-8. En outre, La pension de mon père était de 1574 TND lors de son départ à la retraite en 2002. En 2011, la pension est devenue seulement 1792 TND. Cela veut dire que la pension de retraite de mon père n'a augmenté que de 13,8% en 9 ans. Néanmoins, d'après les lois régulant la valeur des pensions de retraite, la pension principale doit augmenter de la même façon que le SMIG 48H et la pension complémentaire dite celle du CAVIS doit augmenter de la même façon que le point CAVIS. Or, le SMIG 48H a augmenté de 41,2% (de 202,592 TND en 2002 à 286 TND en 2011) et le point CAVIS a aussi augmenté significativement.
Notre surprise a largement augmenté lorsque la CNSS a calculé la valeur de notre capital décès et celle de nos pensions de survivants en se basant sur la valeur de la pension de retraite reçue par mon père en 2011 qui est comme prouvé précédemment erronée et lorsque cette caisse qui a pour mission d'assurer le bien-être de la société tunisienne a refusé de me donner ma pension de survivants après l'âge de 19 ans quoique l'Article 33 de la section V de la loi n° 1974-499 reconnaît que le fils du défunt peut profiter d'une pension de survivants après l'âge de 19 ans et jusqu'à l'âge de 25 ans à condition qu'il poursuit ses études à l'Université.
Même après une longue poursuite judiciaire, on n'a rien obtenu sur le plan financier. Ce qu'on a obtenu de nos jours est juste une reconnaissance du transfert des cotisations de mon père de la CNRPS à la CNSS en 2016 et une reconnaissance de principe à donner une pension de survivant vu que je suis le fils du défunt et que je poursuis encore mes études universitaires (Mais, je n'ai pas reçu ma pension de survivant ainsi que l'argent que la CNSS doit me donner jusqu'à nos jours). La CNSS a refusé de réviser la valeur de la pension de retraite de mon père et de nous rembourser la somme d'argent qu'elle a volé illégitimement de mon père et elle a refusé d'ajuster la valeur du capital décès et celle de la pension de retraite de survivants (ma mère et moi) malgré l'existence de preuves (expliquées ci-dessus).
Comme vous le voyez, la CNSS a volé la pension de retraite de mon père et par conséquent notre capital décès et nos pensions de survivants. C'est pour cela que je vous invite tous à bien apprendre les textes juridiques concernant la sécurité sociale en Tunisie afin de vérifier vos indemnités, vos capitaux décès et vos pensions de retraite et de survivants donnés par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale car vous pouvez absolument être concernés par ce genre de manipulations faites par la CNSS. En effet, si cela nous est arrivé, cela peut arriver aux autres.
Lorsque mon père Abdelwaheb Turki (ancien administrateur régional du groupe chimique tunisien durant les années 1990, PDG des sociétés ACMG entre 1986 et 2002 et MFGT entre 1999 et 2002, ingénieur au groupe chimique tunisien de 1975 jusqu'à 2002 et professeur de l'enseignement secondaire pour 7 ans entre 1966 et 1975...) est décédé en 2011, on a été surpris que sa pension de retraite était inférieure à celle de certains ayant fait une carrière moins importante que lui.
En fouillant son archive en 2013, on a découvert que la CNRPS n'a pas accepté de transférer les cotisations de mon père faites dans cette caisse durant 7 ans entre 1966 et 1975 à la CNSS bien que mon père ait fait plusieurs demandes à la CNRPS depuis le 25 décembre 1990 dans ce contexte. Ces cotisations n'ont pas été transférées malgré l'existence de certaines lois régulant ce genre de transfert en Tunisie dont la dernière est la loi n° 2003-8. En outre, La pension de mon père était de 1574 TND lors de son départ à la retraite en 2002. En 2011, la pension est devenue seulement 1792 TND. Cela veut dire que la pension de retraite de mon père n'a augmenté que de 13,8% en 9 ans. Néanmoins, d'après les lois régulant la valeur des pensions de retraite, la pension principale doit augmenter de la même façon que le SMIG 48H et la pension complémentaire dite celle du CAVIS doit augmenter de la même façon que le point CAVIS. Or, le SMIG 48H a augmenté de 41,2% (de 202,592 TND en 2002 à 286 TND en 2011) et le point CAVIS a aussi augmenté significativement.
Notre surprise a largement augmenté lorsque la CNSS a calculé la valeur de notre capital décès et celle de nos pensions de survivants en se basant sur la valeur de la pension de retraite reçue par mon père en 2011 qui est comme prouvé précédemment erronée et lorsque cette caisse qui a pour mission d'assurer le bien-être de la société tunisienne a refusé de me donner ma pension de survivants après l'âge de 19 ans quoique l'Article 33 de la section V de la loi n° 1974-499 reconnaît que le fils du défunt peut profiter d'une pension de survivants après l'âge de 19 ans et jusqu'à l'âge de 25 ans à condition qu'il poursuit ses études à l'Université.
Même après une longue poursuite judiciaire, on n'a rien obtenu sur le plan financier. Ce qu'on a obtenu de nos jours est juste une reconnaissance du transfert des cotisations de mon père de la CNRPS à la CNSS en 2016 et une reconnaissance de principe à donner une pension de survivant vu que je suis le fils du défunt et que je poursuis encore mes études universitaires (Mais, je n'ai pas reçu ma pension de survivant ainsi que l'argent que la CNSS doit me donner jusqu'à nos jours). La CNSS a refusé de réviser la valeur de la pension de retraite de mon père et de nous rembourser la somme d'argent qu'elle a volé illégitimement de mon père et elle a refusé d'ajuster la valeur du capital décès et celle de la pension de retraite de survivants (ma mère et moi) malgré l'existence de preuves (expliquées ci-dessus).
Comme vous le voyez, la CNSS a volé la pension de retraite de mon père et par conséquent notre capital décès et nos pensions de survivants. C'est pour cela que je vous invite tous à bien apprendre les textes juridiques concernant la sécurité sociale en Tunisie afin de vérifier vos indemnités, vos capitaux décès et vos pensions de retraite et de survivants donnés par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale car vous pouvez absolument être concernés par ce genre de manipulations faites par la CNSS. En effet, si cela nous est arrivé, cela peut arriver aux autres.
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