SOCIÉTÉ - Depuis quelques années, on nous parle sans cesse des Millenials. Cette catégorie de population, âgée de 18 à 34 ans (la "génération Y" en somme) qui serait plus ouverte sur le monde, pro du digital, en aurait marre des conventions, serait désireuse d'allier profession et liberté, en rébellion face au management actuel, soucieuse de l'environnement, décroissante, etc, etc...
Bref, encore une bonne grosse étiquette marketing, mais j'oubliais: il faut bien segmenter pour vendre, étiqueter pour proposer des conférences à la mode, vendre le dernier manuel sur "comment manager ces jeunes?" et surtout continuer à creuser un fossé intergénérationnel. C'est les super jeunes versus ces "has been" de vieux. Alors oui, une fois n'est pas coutume, je pousse un coup de gueule car j'en ai assez de ces segmentations qui n'engendrent que le fait de nous mettre les uns contre les autres et surtout qui n'ont pas, plus, lieu d'être.
Je donne parfois des ateliers en école de commerce, d'ingénieurs et à l'université et, même si je me trouve par définition devant cette soi-disant catégorie de Millenials, certains d'entre eux, même si je les adore, ont des manières de penser passéistes, ne sont absolument pas le reflet de ce que l'on nous en dit, continuent à consommer à outrance et n'ont aucune vision prospective sur le monde qui les entoure.
A l'inverse, j'accompagne des gens de 35, 40, 50 et même 60 ans dans leur reconversion et ils sont complètement ancrés dans ce "nouveau monde", deviennent "slasheurs", "digital nomad", bossent en espaces de co-working, ont changé leurs modes de consommation, créent des modèles alternatifs et veulent faire rimer Liberté, Sens et Travail, etc, etc...
Mais cela est valable dans les deux sens, bien entendu, il y a des "jeunes" brillants, inspirants et porteurs de solutions et des moins jeunes complètement réfractaires au changement. Car tout cela n'est pas une question de génération, d'étiquettes, mais plutôt une histoire d'ÊTRE et de prise de conscience. Par ailleurs... difficile à manager les Millenials? Mais peut-être que l'ancien modèle d'entreprises est à changer tout simplement, non? Les Millenials donnent du fil à retordre aux employeurs et les post-Millenials se reconvertissent et/ou créent leurs emplois.
N'y aurait-il pas quelque chose de plus global que seulement l'aspect générationnel? Nous sommes tous dans le même bateau et c'est à nous tous de dessiner les contours du nouveau système qui est en train d'émerger. Un modèle plus collaboratif, respectueux de la planète, équitable, socialement responsable. C'est à nous, citoyens, de nous activer pour montrer la voie car s'il est réaliste de croire en nos utopies, "l'utopie n'est pas l'irréalisable, c'est l'irréalisé".
L'utopie d'hier peut devenir la réalité d'aujourd'hui, il est utopique de croire que les choses changeront par le "haut". Ce nouveau monde, il est là, il suffit de s'ouvrir à lui. On entend l'arbre qui tombe mais pas la forêt qui pousse mais je vous assure que la forêt est déjà bien présente, belle et épanouie. La "jeunesse", la créativité, l'envie de contribuer à la construction d'un nouveau modèle, l'ouverture sur le monde est essentiellement dans nos têtes, nos esprits et nos cœurs, pas sur la date inscrite sur nos papiers d'identité! Cessons de mettre les gens dans des cases, nous faisons partie d'une seule et même HUMANITÉ.
Œuvrons ensemble et non les uns contre les autres. Aux actes citoyens, aux âmes citoyens. Soyons unis!
Bref, encore une bonne grosse étiquette marketing, mais j'oubliais: il faut bien segmenter pour vendre, étiqueter pour proposer des conférences à la mode, vendre le dernier manuel sur "comment manager ces jeunes?" et surtout continuer à creuser un fossé intergénérationnel. C'est les super jeunes versus ces "has been" de vieux. Alors oui, une fois n'est pas coutume, je pousse un coup de gueule car j'en ai assez de ces segmentations qui n'engendrent que le fait de nous mettre les uns contre les autres et surtout qui n'ont pas, plus, lieu d'être.
Je donne parfois des ateliers en école de commerce, d'ingénieurs et à l'université et, même si je me trouve par définition devant cette soi-disant catégorie de Millenials, certains d'entre eux, même si je les adore, ont des manières de penser passéistes, ne sont absolument pas le reflet de ce que l'on nous en dit, continuent à consommer à outrance et n'ont aucune vision prospective sur le monde qui les entoure.
A l'inverse, j'accompagne des gens de 35, 40, 50 et même 60 ans dans leur reconversion et ils sont complètement ancrés dans ce "nouveau monde", deviennent "slasheurs", "digital nomad", bossent en espaces de co-working, ont changé leurs modes de consommation, créent des modèles alternatifs et veulent faire rimer Liberté, Sens et Travail, etc, etc...
Mais cela est valable dans les deux sens, bien entendu, il y a des "jeunes" brillants, inspirants et porteurs de solutions et des moins jeunes complètement réfractaires au changement. Car tout cela n'est pas une question de génération, d'étiquettes, mais plutôt une histoire d'ÊTRE et de prise de conscience. Par ailleurs... difficile à manager les Millenials? Mais peut-être que l'ancien modèle d'entreprises est à changer tout simplement, non? Les Millenials donnent du fil à retordre aux employeurs et les post-Millenials se reconvertissent et/ou créent leurs emplois.
N'y aurait-il pas quelque chose de plus global que seulement l'aspect générationnel? Nous sommes tous dans le même bateau et c'est à nous tous de dessiner les contours du nouveau système qui est en train d'émerger. Un modèle plus collaboratif, respectueux de la planète, équitable, socialement responsable. C'est à nous, citoyens, de nous activer pour montrer la voie car s'il est réaliste de croire en nos utopies, "l'utopie n'est pas l'irréalisable, c'est l'irréalisé".
L'utopie d'hier peut devenir la réalité d'aujourd'hui, il est utopique de croire que les choses changeront par le "haut". Ce nouveau monde, il est là, il suffit de s'ouvrir à lui. On entend l'arbre qui tombe mais pas la forêt qui pousse mais je vous assure que la forêt est déjà bien présente, belle et épanouie. La "jeunesse", la créativité, l'envie de contribuer à la construction d'un nouveau modèle, l'ouverture sur le monde est essentiellement dans nos têtes, nos esprits et nos cœurs, pas sur la date inscrite sur nos papiers d'identité! Cessons de mettre les gens dans des cases, nous faisons partie d'une seule et même HUMANITÉ.
Œuvrons ensemble et non les uns contre les autres. Aux actes citoyens, aux âmes citoyens. Soyons unis!
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