POLITIQUE - "Tant qu'il y aura des dictatures, je n'aurai par le cœur à critiquer une démocratie". Cette phrase de Jean Rostand a traversé l'histoire. Vieille d'un siècle, elle est maintenant plus que jamais d'actualité. En effet, opposant démocratie et dictature, les deux D des sciences sociales, elle nous permet de voir avec une subtilité clairvoyante que la dictature ne peut point rivaliser avec la démocratie.
Souvent assimilée à un régime politique coercitif, la dictature s'est également vêtue de la modernité du 21ème siècle. Elle devient ainsi plus subtile, et puise de toutes les facilités que la technologie met à sa disposition. Contournement et démagogie affutée, voilà à quoi ressemble la dictature contemporaine et moderne.
Mais qu'en est-il du Maroc? Un joyau africain combinant authenticité et modernité et dont les valeurs motrices ne sont qu'humaines. Cette réputation, le Royaume ne l'a pas acquise sans efforts. Depuis des décennies, le processus de démocratisation est enclenché et des résultats probants sont perçus: autoroutes, ponts, stations balnéaires, centrale solaire, ports et autres grands projets d'infrastructure. Une bien belle image d'un pays qui, malgré une conjoncture internationale sombre et périlleuse, reste stable et tolérant.
Cependant, à la veille des élections législatives, nous assistons à une montée de pratiques archaïques et obsolètes que certains qualifieraient même de primitives. Peuplées, asphyxiées par le brouhaha des voitures la journée, et enjolivées par de somptueuses lumières le soir, les rues casablancaises ont connu dimanche 18 septembre la marche de la honte.
Les souvenirs de ce rassemblement de désastre résonneront à jamais dans la conscience du Marocain patriote pour qui la fausseté du jeu politique a perverti la société. Le mystère qui plane autour de cette marche conforte cette notion de paternalisme conscient et volontaire qui déguise la dictature marocaine contemporaine.
Ce rassemblement, comme bien d'autres par le passé, symbolise le voile qu'on souhaite mettre sur les esprits et le reflet du désarroi d'un électorat déboussolé et assisté jusqu'à la pensée. Cet électorat baigne dans une société complexe, à qui on fait sciemment oublier l'essentiel, à savoir: éducation, santé et égalité des chances.
Ceci n'est pas un papier qui réitère une fois de plus un landscape du cancer marocain, mais un appel de conscience pour un Maroc homogène, rural et urbain, où la femme aurait sa chance, et où le pauvre pourrait aller à l'école et aspirer à une vie meilleure pour globaliser cette démocratie montante restreinte à une infrastructure limitée.
Pour ce faire, une seule et unique solution se présente: le libre arbitre de la Marocaine et du Marocain face à des programmes électoraux concrets et réalisables. Cela se traduirait par l'inclusion sociale, le renforcement du système éducatif, la revalorisation humaine, et la reconnaissance patriote.
La dictature au Maroc n'est pas celle qui trucide ou qui tue, mais celle de l'indignation et de l'ignorance. Celle qui fait fuir l'intellectuel sans manquer de valoriser l'ingrat et l'incompétent. Celle qui désenchante dès qu'on lui parle d'égalité sociale ou d'éducation pour tous. Le choix des urnes est une chance que nous devons saisir, soyons exigeants quant à ceux qui nous représentent et nous gouvernent.
Faisons le choix de la démocratie, de l'anticipation et de l'émancipation. Faisons le choix du vote utile et du vote juste. Loin de la pensée islamique ou de l'obsession laïque, faisons le choix d'un Maroc divers, libre et rassembleur aux institutions fortes et indépendantes. Faisons le choix de la conscience et de la crédibilité. Celui de l'Etat de droit de la justice sociale et l'intérêt général.
Souvent assimilée à un régime politique coercitif, la dictature s'est également vêtue de la modernité du 21ème siècle. Elle devient ainsi plus subtile, et puise de toutes les facilités que la technologie met à sa disposition. Contournement et démagogie affutée, voilà à quoi ressemble la dictature contemporaine et moderne.
Mais qu'en est-il du Maroc? Un joyau africain combinant authenticité et modernité et dont les valeurs motrices ne sont qu'humaines. Cette réputation, le Royaume ne l'a pas acquise sans efforts. Depuis des décennies, le processus de démocratisation est enclenché et des résultats probants sont perçus: autoroutes, ponts, stations balnéaires, centrale solaire, ports et autres grands projets d'infrastructure. Une bien belle image d'un pays qui, malgré une conjoncture internationale sombre et périlleuse, reste stable et tolérant.
Cependant, à la veille des élections législatives, nous assistons à une montée de pratiques archaïques et obsolètes que certains qualifieraient même de primitives. Peuplées, asphyxiées par le brouhaha des voitures la journée, et enjolivées par de somptueuses lumières le soir, les rues casablancaises ont connu dimanche 18 septembre la marche de la honte.
Les souvenirs de ce rassemblement de désastre résonneront à jamais dans la conscience du Marocain patriote pour qui la fausseté du jeu politique a perverti la société. Le mystère qui plane autour de cette marche conforte cette notion de paternalisme conscient et volontaire qui déguise la dictature marocaine contemporaine.
Ce rassemblement, comme bien d'autres par le passé, symbolise le voile qu'on souhaite mettre sur les esprits et le reflet du désarroi d'un électorat déboussolé et assisté jusqu'à la pensée. Cet électorat baigne dans une société complexe, à qui on fait sciemment oublier l'essentiel, à savoir: éducation, santé et égalité des chances.
Ceci n'est pas un papier qui réitère une fois de plus un landscape du cancer marocain, mais un appel de conscience pour un Maroc homogène, rural et urbain, où la femme aurait sa chance, et où le pauvre pourrait aller à l'école et aspirer à une vie meilleure pour globaliser cette démocratie montante restreinte à une infrastructure limitée.
Pour ce faire, une seule et unique solution se présente: le libre arbitre de la Marocaine et du Marocain face à des programmes électoraux concrets et réalisables. Cela se traduirait par l'inclusion sociale, le renforcement du système éducatif, la revalorisation humaine, et la reconnaissance patriote.
La dictature au Maroc n'est pas celle qui trucide ou qui tue, mais celle de l'indignation et de l'ignorance. Celle qui fait fuir l'intellectuel sans manquer de valoriser l'ingrat et l'incompétent. Celle qui désenchante dès qu'on lui parle d'égalité sociale ou d'éducation pour tous. Le choix des urnes est une chance que nous devons saisir, soyons exigeants quant à ceux qui nous représentent et nous gouvernent.
Faisons le choix de la démocratie, de l'anticipation et de l'émancipation. Faisons le choix du vote utile et du vote juste. Loin de la pensée islamique ou de l'obsession laïque, faisons le choix d'un Maroc divers, libre et rassembleur aux institutions fortes et indépendantes. Faisons le choix de la conscience et de la crédibilité. Celui de l'Etat de droit de la justice sociale et l'intérêt général.
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