Voici un an, je décidais de me séparer définitivement de ma voiture. Bien sûr, j'habite une grande ville qui dispose d'un bon réseau de transports en commun et je n'ai pas d'obligations familiales ou professionnelles qui nécessitent la possession d'un véhicule personnel. Je ne prétends pas que tout le monde puisse s'en passer. Pourtant, j'avais moi-même été un "accro" de la bagnole pendant près de quinze ans et je n'imaginais pas vivre sans. Aujourd'hui je ne regrette pas ma décision. Au-delà des considérations écologiques ou économiques, la vie sans voiture a même eu des conséquences inattendues sur ma vie.
Le slogan "Ma voiture, c'est ma liberté" a pris quelques rides. Quand on marche ou qu'on se balade en transport public, on n'est jamais vraiment "pris en otage" dans un embouteillage. Si le bus est coincé, on peut en descendre assez vite et continuer à pied ou louer un vélo pour rentrer chez soi. En ville, je me sens aujourd'hui beaucoup plus libre sans voiture.
Quand on a une voiture, on a le réflexe de sauter dedans dès qu'on sort de chez soi. Dès qu'on commence à prendre les transports en commun ou faire ses courses à pied, on marche plus souvent dans son propre quartier. On découvre des rues, on rencontre des voisins, on leur parle, bref on se sent mieux enraciné socialement dans l'endroit où on vit.
Chercher en vain une place de parking, freiner brusquement pour un piéton qui traverse distraitement, s'énerver dans un embouteillage, se faire couper la route par un chauffard, entendre les coups de klaxon d'automobilistes impatients derrière soi... Tous ces petits tracas de la vie quotidienne au volant disparaissent du jour au lendemain. Après quelques semaines, une bonne partie du stress de la vie en ville a disparu.
Il n'y a pas que le prix du véhicule, le carburant, les assurances, les taxes d'immatriculation ou de circulation. Le fait de ne plus avoir de voiture supprime d'autres frais récurrents : les frais de stationnement ou la location d'un garage, les entretiens obligatoires, les réparations, l'achat d'accessoires, les inévitables contraventions, etc. Un budget voiture, en réalité, c'est un city-trip en Europe chaque mois!
Quand on prend le bus ou le tram chaque jour, on rencontre beaucoup de monde et certainement plus que dans une voiture où on ne rencontre jamais personne. Dans les transports, on entend les conversations téléphoniques des autres usagers, on parle à des inconnus, on retrouve parfois des amis perdus de vue depuis longtemps, bref on découvre de nouveaux horizons de vie, autres que ceux de la famille, du bureau ou des loisirs. La voiture est une prison sociale qui vous renferme sur vous-mêmes une ou deux heures par jour.
Ne plus posséder de voiture ne signifie pas qu'on ne conduit plus jamais. On peut louer un véhicule ponctuellement pour faire des grandes courses ou pour acheter des meubles. On peut aussi redécouvrir le plaisir de conduire sur les routes d'Italie dans une voiture de location. Et vu les économies faites toute l'année, on peut même prendre une catégorie supérieure et se faire plaisir.
L'attention requise pour marcher en ville n'est pas aussi importante que celle qu'exige la conduite d'une voiture. On a donc plus d' "espace de cerveau disponible" pour réfléchir. Dans (certains) transports en commun, on peut même lire ou travailler. Même si les trajets peuvent être plus longs qu'en voiture, le temps "perdu" est finalement très relatif par rapport au gain de productivité et de détente.
L'équation est simple. Sans voiture, on passe beaucoup plus de temps à l'extérieur. A marcher, à attendre un bus, à prendre une correspondance. Fini le trajet garage-parking où on ne met presque jamais le nez dehors. Après quelques semaines sans voiture, on m'a dit que j'avais meilleure mine.
Quand c'est absolument nécessaire, on peut prendre un taxi sans s'inquiéter du prix. Il sera de toute façon dérisoire par rapport au budget mensuel nécessaire pour posséder un véhicule individuel. Et puis, dans le tram et le bus, on a aussi un chauffeur. C'est peut-être ça le vrai luxe aujourd'hui?
Rien que pour ça, ça valait la peine.
- Un immense sentiment de liberté
Le slogan "Ma voiture, c'est ma liberté" a pris quelques rides. Quand on marche ou qu'on se balade en transport public, on n'est jamais vraiment "pris en otage" dans un embouteillage. Si le bus est coincé, on peut en descendre assez vite et continuer à pied ou louer un vélo pour rentrer chez soi. En ville, je me sens aujourd'hui beaucoup plus libre sans voiture.
- Un nouveau regard sur son propre quartier
Quand on a une voiture, on a le réflexe de sauter dedans dès qu'on sort de chez soi. Dès qu'on commence à prendre les transports en commun ou faire ses courses à pied, on marche plus souvent dans son propre quartier. On découvre des rues, on rencontre des voisins, on leur parle, bref on se sent mieux enraciné socialement dans l'endroit où on vit.
- Moins de stress
Chercher en vain une place de parking, freiner brusquement pour un piéton qui traverse distraitement, s'énerver dans un embouteillage, se faire couper la route par un chauffard, entendre les coups de klaxon d'automobilistes impatients derrière soi... Tous ces petits tracas de la vie quotidienne au volant disparaissent du jour au lendemain. Après quelques semaines, une bonne partie du stress de la vie en ville a disparu.
- Des économies plus importantes que prévues
Il n'y a pas que le prix du véhicule, le carburant, les assurances, les taxes d'immatriculation ou de circulation. Le fait de ne plus avoir de voiture supprime d'autres frais récurrents : les frais de stationnement ou la location d'un garage, les entretiens obligatoires, les réparations, l'achat d'accessoires, les inévitables contraventions, etc. Un budget voiture, en réalité, c'est un city-trip en Europe chaque mois!
- De nouveaux horizons de vie
Quand on prend le bus ou le tram chaque jour, on rencontre beaucoup de monde et certainement plus que dans une voiture où on ne rencontre jamais personne. Dans les transports, on entend les conversations téléphoniques des autres usagers, on parle à des inconnus, on retrouve parfois des amis perdus de vue depuis longtemps, bref on découvre de nouveaux horizons de vie, autres que ceux de la famille, du bureau ou des loisirs. La voiture est une prison sociale qui vous renferme sur vous-mêmes une ou deux heures par jour.
- On a toujours son permis de conduire
Ne plus posséder de voiture ne signifie pas qu'on ne conduit plus jamais. On peut louer un véhicule ponctuellement pour faire des grandes courses ou pour acheter des meubles. On peut aussi redécouvrir le plaisir de conduire sur les routes d'Italie dans une voiture de location. Et vu les économies faites toute l'année, on peut même prendre une catégorie supérieure et se faire plaisir.
- Plus de temps pour réfléchir ou travailler
L'attention requise pour marcher en ville n'est pas aussi importante que celle qu'exige la conduite d'une voiture. On a donc plus d' "espace de cerveau disponible" pour réfléchir. Dans (certains) transports en commun, on peut même lire ou travailler. Même si les trajets peuvent être plus longs qu'en voiture, le temps "perdu" est finalement très relatif par rapport au gain de productivité et de détente.
- On a meilleure mine !
L'équation est simple. Sans voiture, on passe beaucoup plus de temps à l'extérieur. A marcher, à attendre un bus, à prendre une correspondance. Fini le trajet garage-parking où on ne met presque jamais le nez dehors. Après quelques semaines sans voiture, on m'a dit que j'avais meilleure mine.
- On peut avoir un chauffeur
Quand c'est absolument nécessaire, on peut prendre un taxi sans s'inquiéter du prix. Il sera de toute façon dérisoire par rapport au budget mensuel nécessaire pour posséder un véhicule individuel. Et puis, dans le tram et le bus, on a aussi un chauffeur. C'est peut-être ça le vrai luxe aujourd'hui?
- On ne doit plus jamais dégivrer un pare-brise
Rien que pour ça, ça valait la peine.
Hugo Poliart est l'auteur du blog "Dans un carnet".
LIRE AUSSI:
- Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost Maroc, cliquez ici
- Chaque jour, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost Maroc
- Retrouvez-nous sur notre page Facebook
- Suivez notre fil Twitter
-- This feed and its contents are the property of The Huffington Post, and use is subject to our terms. It may be used for personal consumption, but may not be distributed on a website.