AUTOMOBILE - Pour devenir riche, il faut vendre ses produits le plus cher possible. Suivant ce sage adage, les marques automobiles haut de gamme devraient, en toute logique, être plus rentables que les autres. C'est vrai, mais en partie seulement, si l'on en croit cet intéressant classement des constructeurs établit par le site Caradisiac qui s'est amusé à calculer la marge opérationnelle de chaque marque. Dans le trio de tête, on retrouve effectivement Porsche et Ferrari, deux marques dont on se doute bien que les modèles sont vendus beaucoup plus cher que leur prix de revient. Des marques tellement connues qu'elles clignotent automatiquement dans les yeux des gagnants du loto qui veut rouler vite et frimer fort. Pour autant, elles sont devancées par un autre constructeur, que l'on n'imaginait pas devant les italiennes de Modène et les Allemandes de Stuttgart, ou dépassant Maserati ou Bentley. Il s'agit de Land-Rover et Jaguar, deux marques réunies sous la bannière du groupe indien Tata qui se voit couronner du titre de constructeur le plus rentable du monde.
Évidemment, ces autos sont chères, mais moins que les italiennes et c'est peut-être la nouvelle martingale du sous continent: produire des autos de luxe, les fabriquer en Angleterre pour la plupart d'entre elles et les vendre moins cher que d'autres bolides comparables. Exemple de ces soldes au pays du vroum-vroum bling-bling: une Jaguar F-Type Type R de 550 ch est affichée à 104.000 euros. Évidemment, c'est excessif pour une auto, mais la même puissance, cachée sous un capot au cheval cabré coûte 200.000 euros pour une puissance à peu près similaire.
Le PDG de Toyota gagne cinq fois moins que celui de Renault-Nissan
Mais l'autre surprise de ce classement vient d'une marque pas vraiment luxueuse, ni low cost. C'est Toyota, qui se paie le luxe d'être plus rentable qu'une palanquée de marques chères ou très chères. Bentley, Maserati, Audi, BMW et Mercedes sont tous, en vrac, à la traîne du discret japonais.
Évidemment, il a fabriqué l'an passé 10,1 millions de voitures, le record 2014, certes ses méthodes de production sont ultra rationalisées, mais peut-être que l'un des secrets de sa rentabilité est liée à une certaine modestie dans sa gestion comme dans ses dépenses. Voir dans le salaire de son PDG. Akio Toyoda, le boss, touche, bon an mal an, 5 fois moins que Carlos Ghosn son homologue de Renault-Nissan. Or, la marque française de l'Alliance affiche une marge opérationnelle de 3,9% seulement (en prenant en compte le très lucratif Dacia) et Nissan ne dépasse pas les 5,8%. Loin des 10,1% de Toyota. Des chiffres que les actionnaires -dont l'Etat français- devraient méditer.
Jaguar F-type type R: deux fois moins chère qu'une Ferrari. © Jaguar-Land Rover
Évidemment, ces autos sont chères, mais moins que les italiennes et c'est peut-être la nouvelle martingale du sous continent: produire des autos de luxe, les fabriquer en Angleterre pour la plupart d'entre elles et les vendre moins cher que d'autres bolides comparables. Exemple de ces soldes au pays du vroum-vroum bling-bling: une Jaguar F-Type Type R de 550 ch est affichée à 104.000 euros. Évidemment, c'est excessif pour une auto, mais la même puissance, cachée sous un capot au cheval cabré coûte 200.000 euros pour une puissance à peu près similaire.
Le PDG de Toyota gagne cinq fois moins que celui de Renault-Nissan
Mais l'autre surprise de ce classement vient d'une marque pas vraiment luxueuse, ni low cost. C'est Toyota, qui se paie le luxe d'être plus rentable qu'une palanquée de marques chères ou très chères. Bentley, Maserati, Audi, BMW et Mercedes sont tous, en vrac, à la traîne du discret japonais.
Toyota Auris : le discret best-seller © Toyota
Évidemment, il a fabriqué l'an passé 10,1 millions de voitures, le record 2014, certes ses méthodes de production sont ultra rationalisées, mais peut-être que l'un des secrets de sa rentabilité est liée à une certaine modestie dans sa gestion comme dans ses dépenses. Voir dans le salaire de son PDG. Akio Toyoda, le boss, touche, bon an mal an, 5 fois moins que Carlos Ghosn son homologue de Renault-Nissan. Or, la marque française de l'Alliance affiche une marge opérationnelle de 3,9% seulement (en prenant en compte le très lucratif Dacia) et Nissan ne dépasse pas les 5,8%. Loin des 10,1% de Toyota. Des chiffres que les actionnaires -dont l'Etat français- devraient méditer.
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