Le nom de Bardo, déformation probable du "Pardo" espagnol, nous fait penser à son prestigieux musée qui occupe une partie de l'ancien palais beylical, dont la construction avait débuté sous le règne de Mohamed Pacha Bey (1855-1859).
La création de l'actuel Musée National du Bardo, initialement appelé Musée Alaoui, fut décidé par le décret du 7 novembre 1882. Quelques années après, un second décret, en date du 25 mars 1885, affecta aux collections archéologiques en formation l'ancien "harem" du Bey.
Avec le début du 20ème siècle, le fond de ce musée n'a pas cessé de s'enrichir par l'inépuisable fécondité de l'archéologie tunisienne. Les pièces historiques qu'il abrite, provenant de toutes les régions de la Tunisie, sont réparties en départements, chacun groupant de monuments appartenant à une époque bien déterminée.
À l'issue d'un programme initié en 2008, le musée du Bardo a été augmenté de nouveaux bâtiments et intégralement repensé et rénové. Il offre désormais un écrin de choix à des collections qui témoignent de l'histoire entière de la Tunisie.
Aujourd'hui, le palais-musée du Bardo se trouve dans un parc clôturé qui comprend les bâtiments du parlement, la mosquée du palais et un bastion militaire. À l'extérieur de ce parc, et de l'autre côté de l'avenue qui passe devant lui, se dresse un autre palais beylical, le palais de Ksar Saïd et à côté de lui, le bâtiment du conseil constitutionnel.
D'une surface qui dépasse les 20 000 mètres carrés, le musée du Bardo est l'un des plus beaux et des plus riches du bassin méditerranéen. Il est par l'ampleur de ses collections le deuxième du continent africain après le musée du Caire. Accueillant chaque année des centaines de milliers de visiteurs, le musée du Bardo retrace l'histoire trois fois millénaire de la Tunisie et expose à ses visiteurs les différentes civilisations qui ont marqué le pays.
En effet, les mosaïques du musée constituent une source documentaire irremplaçable sur la vie quotidienne, les croyances et les paysages de l'Afrique du nord antique. Certaines d'entre elles retiennent tout particulièrement l'attention des visiteurs, comme la magnifique mosaïque dite de Virgile qui constitue l'une des pièces maîtresse de l'art antique.
Cette mosaïque, découverte à Sousse en 1896, représente le poète romain Virgile, vêtu d'une ample toge blanche, négligemment drapée, est vu de face, assis sur un siège à dossier, et tenant sur ses genoux un rouleau de papyrus, ouvert et replié, sur lequel est écrit en lettres cursives des extraits de l'Énéide, l'une des plus célèbre épopée de la méditerranée antique.
Le Musée expose également de très riches collections d'objets d'époque préhistorique, antique et musulmane, qui témoignent de la richesse historique et civilisationnelle de la Tunisie. Néanmoins, cette richesse ne cache pas les problèmes d'habilitation de l'image du musée après les tristes événements du 18 mars 2015.
Par ailleurs, l'impact de l'événement induit de nouveaux modes de consommation touristico-culturelle favorisant la diversité des publics du musée et la généralisation du concept de la mise en valeur du patrimoine archéologique tunisien.
Si le musée national du Bardo était jusqu'à aujourd'hui, et est encore parfois tiraillé entre deux positions. D'une part, il y a une volonté d'étudier, de conserver et de préserver: généralement propre au secteur culturel et scientifique.
Il y a également une mission d'animation liée à la sphère économique et touristique: cette nouvelle approche de la mise en valeur de l'image internationale du musée doit montrer aux Tunisiens dans quelle mesure la réconciliation de l'approche savante et commerciale peut permettre de répondre aux objectifs de développement durable pour tout projet à connotation patrimoniale.
Néanmoins, la condition est que l'Institut national du patrimoine (INP) et l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) soient associés le plus en amont possible afin d'élaborer un processus de mise en valeur faisant la part à la pluridisciplinarité.
La création de l'actuel Musée National du Bardo, initialement appelé Musée Alaoui, fut décidé par le décret du 7 novembre 1882. Quelques années après, un second décret, en date du 25 mars 1885, affecta aux collections archéologiques en formation l'ancien "harem" du Bey.
Inauguré par Ali Bey le 7 mai 1888, ce musée n'a cessé de se développer et de s'agrandir durant la fin du 19ème siècle: au fond originel constitué par les collections khaznadar, sont venus s'ajouter un grand nombre de dons offerts par différents dignitaires tunisois.
Avec le début du 20ème siècle, le fond de ce musée n'a pas cessé de s'enrichir par l'inépuisable fécondité de l'archéologie tunisienne. Les pièces historiques qu'il abrite, provenant de toutes les régions de la Tunisie, sont réparties en départements, chacun groupant de monuments appartenant à une époque bien déterminée.
À l'issue d'un programme initié en 2008, le musée du Bardo a été augmenté de nouveaux bâtiments et intégralement repensé et rénové. Il offre désormais un écrin de choix à des collections qui témoignent de l'histoire entière de la Tunisie.
Aujourd'hui, le palais-musée du Bardo se trouve dans un parc clôturé qui comprend les bâtiments du parlement, la mosquée du palais et un bastion militaire. À l'extérieur de ce parc, et de l'autre côté de l'avenue qui passe devant lui, se dresse un autre palais beylical, le palais de Ksar Saïd et à côté de lui, le bâtiment du conseil constitutionnel.
D'une surface qui dépasse les 20 000 mètres carrés, le musée du Bardo est l'un des plus beaux et des plus riches du bassin méditerranéen. Il est par l'ampleur de ses collections le deuxième du continent africain après le musée du Caire. Accueillant chaque année des centaines de milliers de visiteurs, le musée du Bardo retrace l'histoire trois fois millénaire de la Tunisie et expose à ses visiteurs les différentes civilisations qui ont marqué le pays.
Notre richissime musée rassemble la plus importante collection de mosaïques romaines du monde qui proviennent des grands sites de la Tunisie profonde, en particulier Dougga, Kasserine et Sbeïtla, où elles décoraient les murs et les sols des maisons et des bâtiments publics.
En effet, les mosaïques du musée constituent une source documentaire irremplaçable sur la vie quotidienne, les croyances et les paysages de l'Afrique du nord antique. Certaines d'entre elles retiennent tout particulièrement l'attention des visiteurs, comme la magnifique mosaïque dite de Virgile qui constitue l'une des pièces maîtresse de l'art antique.
Cette mosaïque, découverte à Sousse en 1896, représente le poète romain Virgile, vêtu d'une ample toge blanche, négligemment drapée, est vu de face, assis sur un siège à dossier, et tenant sur ses genoux un rouleau de papyrus, ouvert et replié, sur lequel est écrit en lettres cursives des extraits de l'Énéide, l'une des plus célèbre épopée de la méditerranée antique.
Le Musée expose également de très riches collections d'objets d'époque préhistorique, antique et musulmane, qui témoignent de la richesse historique et civilisationnelle de la Tunisie. Néanmoins, cette richesse ne cache pas les problèmes d'habilitation de l'image du musée après les tristes événements du 18 mars 2015.
La stratégie du ministère de la Culture doit passer en premier lieu par le changement du rôle traditionnel de la muséologie à travers une représentation originale du fait historique basée sur une méthode plus didactique, qui s'émancipe d'une approche uniquement esthétique pour devenir plus pédagogique, moins élitiste; en se basant sur l'émotion et en utilisant les nouvelles technologies.
Par ailleurs, l'impact de l'événement induit de nouveaux modes de consommation touristico-culturelle favorisant la diversité des publics du musée et la généralisation du concept de la mise en valeur du patrimoine archéologique tunisien.
Si le musée national du Bardo était jusqu'à aujourd'hui, et est encore parfois tiraillé entre deux positions. D'une part, il y a une volonté d'étudier, de conserver et de préserver: généralement propre au secteur culturel et scientifique.
Il y a également une mission d'animation liée à la sphère économique et touristique: cette nouvelle approche de la mise en valeur de l'image internationale du musée doit montrer aux Tunisiens dans quelle mesure la réconciliation de l'approche savante et commerciale peut permettre de répondre aux objectifs de développement durable pour tout projet à connotation patrimoniale.
Néanmoins, la condition est que l'Institut national du patrimoine (INP) et l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) soient associés le plus en amont possible afin d'élaborer un processus de mise en valeur faisant la part à la pluridisciplinarité.
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