Une enfant regarde un feuilleton turc et passe à l'acte en imitant son idole.
La Tunisie en début de révolution a connu sa vague de suicide par effet Werther. Bouazizi a été magnifié en héros et l'immolation en a été la plus prisée.
D'autres passages à l'acte ont été répétés par vulgarisation de l'acte et médiatisation.
L'immigration clandestine a fait et fait encore des vagues de jeunes désespérés qui se jettent à la mer par effet Werther en imitant le voisin, la connaissance qui s'est essayée à ce risque.
Le terrorisme passe également par ces phases pour pouvoir le comprendre et l'expliquer. Le jeune se laisse embrigader par effet Werther où celui qui s'est fait exploser est quelque part magnifié par cette quantité de médias soudain braqués sur lui en le sortant d'un total anonymat. La violence de l'impact et le bruit autour semble faire fantasmer ces jeunes avides de sensations fortes et d'extrême.
La violence est retracée dans le moindre détail sans réflexion aucune et sans évaluation du danger de la reproduction des passages violents sur les personnes vulnérables.
Nos médias semblent n'avoir jamais bénéficié des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé pour éviter le sensationnalisme qui pourrait entraîner l'effet Werther. Le matraquage médiatique d'un suicide comme celui de l'enfant de onze ans dans son école peut entraîner une banalisation du geste en lui-même et la vulgarisation du passage à l'acte. Ce mimétisme s'explique par une identification aux personnes socialement valorisées comme les stars du cinéma ou des personnes dont nous nous sentons proches. D'où le danger...
Le rôle de la HAICA repose essentiellement sur cela. Elle se doit de contrôler et censurer la violence véhiculée par la scène médiatique pour éviter le mimétisme. Elle doit veiller à faire respecter la non vulgarisation des méthodes, du lieu et des techniques pour ne pas inspirer et imiter.
Malheureusement, rien de cela n'est respecté. Aucun de nos médias ne semble éduqué à cette éthique.
Médias à sensation.
Presse à sensation.
Articles à sensation où les moindres techniques des crimes ou des conduites à risque y sont repris au moindre détail, juste pour garantir le buzz et le plus élevé des audimats. La vie des personnes vient en dernier lieu, leur malaise et misère ajoutés, rien à cirer.
Pire certains animateurs et producteurs se posent en psychiatres et médecins décortiquent, analysent et se plaisent même à appuyer sur les blessures des victimes dans un sadisme jubilatoire sans aucun professionnalisme ni respect.
Tout cela pour dire que l'effet Werther ou le suicide mimétique étiqueté et connu depuis le siècle dernier s'apprend pour l'éviter. Il existe le Werther du suicide.
Mais aussi par analogie celui du terrorisme et de toutes les conduites à risque où le concerné est sorti de l'anonymat par la médiatisation.
Du coup, il est magnifié et devient un modèle à imiter pour les personnes fragiles et vulnérables comme les adolescents ou les enfants.
D'où la dangerosité de l'image et de la médiatisation ou du partage non responsable à travers les réseaux sociaux.
Médias, éducateurs, peuple réveillez- vous sinon ne vous posez plus la question du pourquoi.
Recommandations désespérées à bon entendeur dans ce monde de brutes.
La Tunisie en début de révolution a connu sa vague de suicide par effet Werther. Bouazizi a été magnifié en héros et l'immolation en a été la plus prisée.
D'autres passages à l'acte ont été répétés par vulgarisation de l'acte et médiatisation.
L'immigration clandestine a fait et fait encore des vagues de jeunes désespérés qui se jettent à la mer par effet Werther en imitant le voisin, la connaissance qui s'est essayée à ce risque.
Le terrorisme passe également par ces phases pour pouvoir le comprendre et l'expliquer. Le jeune se laisse embrigader par effet Werther où celui qui s'est fait exploser est quelque part magnifié par cette quantité de médias soudain braqués sur lui en le sortant d'un total anonymat. La violence de l'impact et le bruit autour semble faire fantasmer ces jeunes avides de sensations fortes et d'extrême.
La violence est retracée dans le moindre détail sans réflexion aucune et sans évaluation du danger de la reproduction des passages violents sur les personnes vulnérables.
Nos médias semblent n'avoir jamais bénéficié des recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé pour éviter le sensationnalisme qui pourrait entraîner l'effet Werther. Le matraquage médiatique d'un suicide comme celui de l'enfant de onze ans dans son école peut entraîner une banalisation du geste en lui-même et la vulgarisation du passage à l'acte. Ce mimétisme s'explique par une identification aux personnes socialement valorisées comme les stars du cinéma ou des personnes dont nous nous sentons proches. D'où le danger...
Le rôle de la HAICA repose essentiellement sur cela. Elle se doit de contrôler et censurer la violence véhiculée par la scène médiatique pour éviter le mimétisme. Elle doit veiller à faire respecter la non vulgarisation des méthodes, du lieu et des techniques pour ne pas inspirer et imiter.
Malheureusement, rien de cela n'est respecté. Aucun de nos médias ne semble éduqué à cette éthique.
Médias à sensation.
Presse à sensation.
Articles à sensation où les moindres techniques des crimes ou des conduites à risque y sont repris au moindre détail, juste pour garantir le buzz et le plus élevé des audimats. La vie des personnes vient en dernier lieu, leur malaise et misère ajoutés, rien à cirer.
Pire certains animateurs et producteurs se posent en psychiatres et médecins décortiquent, analysent et se plaisent même à appuyer sur les blessures des victimes dans un sadisme jubilatoire sans aucun professionnalisme ni respect.
Tout cela pour dire que l'effet Werther ou le suicide mimétique étiqueté et connu depuis le siècle dernier s'apprend pour l'éviter. Il existe le Werther du suicide.
Mais aussi par analogie celui du terrorisme et de toutes les conduites à risque où le concerné est sorti de l'anonymat par la médiatisation.
Du coup, il est magnifié et devient un modèle à imiter pour les personnes fragiles et vulnérables comme les adolescents ou les enfants.
D'où la dangerosité de l'image et de la médiatisation ou du partage non responsable à travers les réseaux sociaux.
Médias, éducateurs, peuple réveillez- vous sinon ne vous posez plus la question du pourquoi.
Recommandations désespérées à bon entendeur dans ce monde de brutes.
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