On les attendait depuis longtemps ces évolutions positives en faveur de la situation de la femme en Tunisie. Ce pays, qui a toujours été pionnier dans le monde arabe sur ce sujet, semblait stagner depuis la révolution se reposant sur ce qu'avait fait ce bon vieux Bourguiba il y a de cela une soixantaine d'années. Il aura fallu beaucoup de temps pour qu'on cesse de vivre dans le passé, qu'on cesse de nous auto-congratuler d'une position de leader qui a failli nous échapper, qu'on cesse de faire comme si le monde n'évoluait qu'autour de nous et qu'il allait nous attendre là où nous n'avons plus bougé depuis des lustres.
Durant la période postrévolutionnaire, nous avons dû construire un système politique stable, améliorer la sécurité, augmenter la compétitivité, dynamiser les investissements, gérer les nombreuses crises ... Et nous en avions presque oublié une des causes qui tient le plus au cœur des Tunisiens: la femme.
C'est alors qu'est arrivée cette année 2017, celle qui a vu la Tunisie reprendre son leadership arabe en terme de droits de la femme. Premièrement en juillet 2017 où une loi contre les violences faites aux femmes a été votée amendant l'article 227 bis du code pénal qui prévoyait à un violeur la possibilité d'échapper à la justice en épousant sa victime. Cette loi instaure aussi une nouveauté non moins importante: le retrait de la plainte n'arrête désormais plus les poursuites judiciaires en cas de violence sur une femme. Puis en septembre 2017, la circulaire de 1973 interdisant aux tunisiennes de se marier à un non-musulman a été abrogée alors qu'il était nécessaire au futur conjoint de son convertir à l'islam par le passé. Le président Essebsi a par ailleurs annoncé qu'une autre loi sera aussi modifiée pour permettre l'égalité dans l'héritage alors qu'aujourd'hui une femme n'hérite que de la moitié de la part de ses frères. Toutes ces nouvelles réformes nous rendent fiers de notre patrie qui nous démontre une nouvelle fois sa capacité à rebondir, à se reconstruire et à avancer.
Bien entendu il serait naïf de croire que la situation est désormais parfaite et que nous en avons terminé avec les efforts et la nécessité d'évolution. C'est au contraire maintenant qu'il faut se battre pour que ces acquis ne se perdent pas et pour que nous puissions en instaurer de nouveaux dans le même sens. C'est aussi maintenant qu'il faut continuer à faire évoluer les mentalités vers toujours plus d'ouverture, de tolérance, d'innovation et de fraternité. N'attendons personne pour faire ce travail à notre place, agissons dès maintenant ensemble pour que la Tunisie de demain soit meilleure que celle d'aujourd'hui.
Durant la période postrévolutionnaire, nous avons dû construire un système politique stable, améliorer la sécurité, augmenter la compétitivité, dynamiser les investissements, gérer les nombreuses crises ... Et nous en avions presque oublié une des causes qui tient le plus au cœur des Tunisiens: la femme.
C'est alors qu'est arrivée cette année 2017, celle qui a vu la Tunisie reprendre son leadership arabe en terme de droits de la femme. Premièrement en juillet 2017 où une loi contre les violences faites aux femmes a été votée amendant l'article 227 bis du code pénal qui prévoyait à un violeur la possibilité d'échapper à la justice en épousant sa victime. Cette loi instaure aussi une nouveauté non moins importante: le retrait de la plainte n'arrête désormais plus les poursuites judiciaires en cas de violence sur une femme. Puis en septembre 2017, la circulaire de 1973 interdisant aux tunisiennes de se marier à un non-musulman a été abrogée alors qu'il était nécessaire au futur conjoint de son convertir à l'islam par le passé. Le président Essebsi a par ailleurs annoncé qu'une autre loi sera aussi modifiée pour permettre l'égalité dans l'héritage alors qu'aujourd'hui une femme n'hérite que de la moitié de la part de ses frères. Toutes ces nouvelles réformes nous rendent fiers de notre patrie qui nous démontre une nouvelle fois sa capacité à rebondir, à se reconstruire et à avancer.
Bien entendu il serait naïf de croire que la situation est désormais parfaite et que nous en avons terminé avec les efforts et la nécessité d'évolution. C'est au contraire maintenant qu'il faut se battre pour que ces acquis ne se perdent pas et pour que nous puissions en instaurer de nouveaux dans le même sens. C'est aussi maintenant qu'il faut continuer à faire évoluer les mentalités vers toujours plus d'ouverture, de tolérance, d'innovation et de fraternité. N'attendons personne pour faire ce travail à notre place, agissons dès maintenant ensemble pour que la Tunisie de demain soit meilleure que celle d'aujourd'hui.
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