CHALLENGE - En prenant un café avec un ami, ingénieur informatique de son état, geek certifié selon les codes de la Next Gen, il m'annonce sa participation à un hackathon organisé au Maroc. Chouette! J'adore les danses guerrières tribales polynésiennes, c'est d'une puissance, d'un panache... Je peux avoir un ticket? Le voyant me rire au nez à gorge déployée, je lui demande, un peu surprise, le pourquoi de sa réaction.
Il m'explique alors, entre deux convulsions zygomatiques, que le vieux fossile à stylo bille que je suis fait fausse route.
Le hackathon, qu'est-ce que c'est?
Hackathon est un néologisme, une contraction combinant deux mots que des siècles séparent: hacker, le pirate des temps modernes naviguant sur les eaux -troubles- du web, et marathon, cette course interminable inventée -par nécessité- par un messager grec dans l'Antiquité.
L'ensemble, fort bien dénominé j'en conviens, désigne une compétition entre professionnels de différents domaines d'activités, visant à concevoir un projet novateur joignant nouvelles technologies et business, et applicable à un segment de la vie économique: la relation client, ou la transaction commerciale par exemple.
Leitmotiv du hackathonien: compétence, innovation, endurance... et capitalisation
Les règles du jeu sont simples. L'entreprise organisatrice lance un appel à la participation pour la création d'une application ou d'un logiciel. Des équipes, idéalement hétérogènes en compétences (informatique, marketing, commerce, management, etc.) sont alors formées, généralement réunies en un lieu unique, et disposent d'un temps imparti (36 heures en moyenne) durant lequel les membres se relayent -car il faut bien un peu de sommeil pour récupérer et garder les idées claires- pour travailler sans interruption et délivrer un projet clef en main. De la conception, à la présentation.
Au coup de sifflet final, un jury composé de cadres dirigeants de l'entreprise en question sélectionne les meilleures idées, prime cérémonieusement les concepteurs, et investit dans leur développement. Car, au-delà du défi engageant, la finalité est bien de capitaliser sur l'exercice: marketing, recrutement, R&D, marque employeur... toutes les parties prenantes en tirent bénéfice, et à moindre coût.
Win-win
D'un simple appel, l'entreprise dispose de compétences de pointe, de talents à surveiller et à courtiser, projette une image de marque moderne (technologique, agile, à l'écoute de ses clients), et cerise sur le gâteau, d'une réponse innovante à sa problématique. Côté participants, c'est une occasion de briller en interne, de démontrer son talent, sa motivation, et/ou de s'offrir la perspective d'un recrutement sonnant et trébuchant, voire de lever des fonds pour financer un projet entrepreneurial personnel.
"C'est du win-win", s'exclame le lunetteux à barbe -impeccablement taillée- tout souriant. Il ne me reste plus qu'à le féliciter, envisager sérieusement une mise à niveau... et jeter mon stylo à bille.
Il m'explique alors, entre deux convulsions zygomatiques, que le vieux fossile à stylo bille que je suis fait fausse route.
Le hackathon, qu'est-ce que c'est?
Hackathon est un néologisme, une contraction combinant deux mots que des siècles séparent: hacker, le pirate des temps modernes naviguant sur les eaux -troubles- du web, et marathon, cette course interminable inventée -par nécessité- par un messager grec dans l'Antiquité.
L'ensemble, fort bien dénominé j'en conviens, désigne une compétition entre professionnels de différents domaines d'activités, visant à concevoir un projet novateur joignant nouvelles technologies et business, et applicable à un segment de la vie économique: la relation client, ou la transaction commerciale par exemple.
Leitmotiv du hackathonien: compétence, innovation, endurance... et capitalisation
Les règles du jeu sont simples. L'entreprise organisatrice lance un appel à la participation pour la création d'une application ou d'un logiciel. Des équipes, idéalement hétérogènes en compétences (informatique, marketing, commerce, management, etc.) sont alors formées, généralement réunies en un lieu unique, et disposent d'un temps imparti (36 heures en moyenne) durant lequel les membres se relayent -car il faut bien un peu de sommeil pour récupérer et garder les idées claires- pour travailler sans interruption et délivrer un projet clef en main. De la conception, à la présentation.
Au coup de sifflet final, un jury composé de cadres dirigeants de l'entreprise en question sélectionne les meilleures idées, prime cérémonieusement les concepteurs, et investit dans leur développement. Car, au-delà du défi engageant, la finalité est bien de capitaliser sur l'exercice: marketing, recrutement, R&D, marque employeur... toutes les parties prenantes en tirent bénéfice, et à moindre coût.
Win-win
D'un simple appel, l'entreprise dispose de compétences de pointe, de talents à surveiller et à courtiser, projette une image de marque moderne (technologique, agile, à l'écoute de ses clients), et cerise sur le gâteau, d'une réponse innovante à sa problématique. Côté participants, c'est une occasion de briller en interne, de démontrer son talent, sa motivation, et/ou de s'offrir la perspective d'un recrutement sonnant et trébuchant, voire de lever des fonds pour financer un projet entrepreneurial personnel.
"C'est du win-win", s'exclame le lunetteux à barbe -impeccablement taillée- tout souriant. Il ne me reste plus qu'à le féliciter, envisager sérieusement une mise à niveau... et jeter mon stylo à bille.
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