Le 04 mars 2017, je suis allée comme une citoyenne tunisienne civilisée pour déposer mon dossier de renouvellement de passeport. Avec fierté, j'ai décidé d'éviter les circuits informels qui me permettront de l'avoir en 15 minutes ou en une journée maximum. Attendre 15 jours (comme indiqué sur le site officiel du ministère de l'Intérieur) me paraît acceptable.
Dès mon arrivée au poste de police, tout s'est bien passé, un contrôle ordinaire des documents et un service plus au moins rapide. L'agent qui a pris le dossier m'a informé qu'ils vont m'appeler dès que le passeport sera prêt.
Deux semaines, trois semaines, un mois...se sont écoulés et je n'ai toujours pas reçu ledit appel. J'ai commencé à douter qu'il y a eu une faute quelque part en dictant mon numéro. Je suis donc allée le 15 avril pour vérifier et il s'est avéré que le passeport n'est toujours pas arrivé.
J'ai attendu une semaine de plus en gardant un œil sur mon téléphone tout au long des journées, mais en vain..
Je suis alors revenue le 22 avril avec un espoir de récupérer mon document de voyage, mais aussi avec un espoir qu'il soit prêt mais qu'il ait été oublié dans le casier ou dans une administration tunisienne qui éprouve un minimum de respect pour ses citoyens, qui essaye de se débarrasser des longues et lourdes procédures et qui a commencé à mettre en place un système de gestion efficace et efficient pour offrir un meilleur service.
Cependant, il s'est avéré que je suis allée vainement; mon cher document de voyage n'a pas encore vu la lumière. J'ai senti comme un emprisonnement, une amertume m'a envahi, une rage, un irrespect et un malaise m'ont accaparé.
Je suis revenue chez moi les mains vides, mon espoir s'est évaporé et mon besoin de fuir de cette réalité m'a submergé.
Bref, on est le 26 avril et mon passeport n'est toujours pas là...
Signé: Une citoyenne qui croit encore en sa ''tunisienneté''
Dès mon arrivée au poste de police, tout s'est bien passé, un contrôle ordinaire des documents et un service plus au moins rapide. L'agent qui a pris le dossier m'a informé qu'ils vont m'appeler dès que le passeport sera prêt.
Deux semaines, trois semaines, un mois...se sont écoulés et je n'ai toujours pas reçu ledit appel. J'ai commencé à douter qu'il y a eu une faute quelque part en dictant mon numéro. Je suis donc allée le 15 avril pour vérifier et il s'est avéré que le passeport n'est toujours pas arrivé.
J'ai attendu une semaine de plus en gardant un œil sur mon téléphone tout au long des journées, mais en vain..
Je suis alors revenue le 22 avril avec un espoir de récupérer mon document de voyage, mais aussi avec un espoir qu'il soit prêt mais qu'il ait été oublié dans le casier ou dans une administration tunisienne qui éprouve un minimum de respect pour ses citoyens, qui essaye de se débarrasser des longues et lourdes procédures et qui a commencé à mettre en place un système de gestion efficace et efficient pour offrir un meilleur service.
Cependant, il s'est avéré que je suis allée vainement; mon cher document de voyage n'a pas encore vu la lumière. J'ai senti comme un emprisonnement, une amertume m'a envahi, une rage, un irrespect et un malaise m'ont accaparé.
Je suis revenue chez moi les mains vides, mon espoir s'est évaporé et mon besoin de fuir de cette réalité m'a submergé.
Bref, on est le 26 avril et mon passeport n'est toujours pas là...
Signé: Une citoyenne qui croit encore en sa ''tunisienneté''
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