Malgré les acquis constitutionnels de la femme tunisienne, sa présence dans les postes de décision au sein des partis politiques et les instances gouvernementales reste encore faible.
Cependant, depuis la révolution de 2011, les associations des droits des femmes se sont données pour mission de changer la donne et révolutionner la scène politique tunisienne en veillant à instaurer la parité homme-femme.
Parmi ces "révolutionnaires" figure le collectif Ennos Bennos, l'instigateur du principe de la parité horizontale adopté le 15 juin 2016. Le collectif s'est remis au travail au mois d'octobre dernier pour mener une campagne de plaidoyer intitulée "Ennos Bennos" afin, d'une part, d'assurer l'accès des femmes aux postes de prise de décision au sein de leurs partis respectifs, et d'autre part, d'élaborer des listes électorales en toute transparence.
Afin d'appuyer cette campagne qui a été créée dans le cadre du programme régional "Women on the Frontline", la coalition a rédigé un policy brief exposant la problématique qui l'a poussé à lancer cette initiative en se basant sur des articles de la Constitution de 2014 ainsi que sur des statistiques.
Outre le policy brief, une charte intitulée "Charte des partis politiques pour une participation active des femmes" qui est un document qui se veut une déclaration sur l'honneur devra donc être signé par différents partis politiques le 23 décembre prochain.
Les activités de la campagne de plaidoyer:
Etant donné que le but principal de cette initiative est d'instaurer l'égalité et la parité au sein des partis politiques, la majeure partie du travail du collectif repose sur des rencontres avec des acteurs de la scène politique tunisienne.
Jusqu'à présent, la coalition a eu l'occasion de s'entretenir avec plusieurs politiciennes et politiciens qui ont émis des avis favorables au sujet de la campagne. Parmi eux, l'on compte Afek Tounes, Al Joumhouri, El Mahcrou3, Al Masar, le parti des travailleurs, Nidaa Tounes et Ennhadha.
Le seul parti politique à ne pas avoir accepté la campagne est Al Irada dont M.Moncef Marzouki est président. Ce dernier s'est d'ailleurs comporté d'une manière très étrange avec la coalition lors de leur rencontre.
Outre des rencontres avec les partis politiques, le collectif met un point d'honneur à être présent sur une bonne partie du territoire tunisien. En effet, la ville de Jébeniana à Sfax était le point de départ de cette campagne de plaidoyer. Le collectif s'est ensuite rendu à Sousse, à Médenine, au Kef et il sera prochainement à Jandouba, Gafsa et Bizerte.
Pourquoi cette campagne de plaidoyer?
Malgré la participation des femmes tunisiennes aux élections 2011 et 2014, la présence féminine reste quasi absentes dans les postes des décisions au sein des partis politiques et leurs bureaux exécutifs . En outre, elle reste cantonnée dans des structures et bureaux qui lui sont réservés (par exemple les commissions de femmes) et se retrouve donc isolée du reste du parti. Vient s'ajouter à cela, la méconnaissance des décideurs politiques de la réalité quotidienne des femmes.
Cette campagne de plaidoyer a donc pour ambition de contribuer à la mise en œuvre égalitaire de la parité sur les listes électorales des partis politiques relative aux élections municipales. En effet, le collectif a d'autres réclamations très pertinentes, comme l'élaboration de listes électorales transparentes sur lesquelles l'égalité serait basée sur les compétences et sur lesquelles les femmes ne figurent pas comme simple "bouche-trous".
Le collectif prévoit de se lancer dans une nouvelle campagne de plaidoyer dans le but de réclamer des conseils municipaux et régionaux qui respectent la parité homme-femme où les femmes occupent des postes clés.
Cependant, depuis la révolution de 2011, les associations des droits des femmes se sont données pour mission de changer la donne et révolutionner la scène politique tunisienne en veillant à instaurer la parité homme-femme.
Parmi ces "révolutionnaires" figure le collectif Ennos Bennos, l'instigateur du principe de la parité horizontale adopté le 15 juin 2016. Le collectif s'est remis au travail au mois d'octobre dernier pour mener une campagne de plaidoyer intitulée "Ennos Bennos" afin, d'une part, d'assurer l'accès des femmes aux postes de prise de décision au sein de leurs partis respectifs, et d'autre part, d'élaborer des listes électorales en toute transparence.
Afin d'appuyer cette campagne qui a été créée dans le cadre du programme régional "Women on the Frontline", la coalition a rédigé un policy brief exposant la problématique qui l'a poussé à lancer cette initiative en se basant sur des articles de la Constitution de 2014 ainsi que sur des statistiques.
Outre le policy brief, une charte intitulée "Charte des partis politiques pour une participation active des femmes" qui est un document qui se veut une déclaration sur l'honneur devra donc être signé par différents partis politiques le 23 décembre prochain.
Les activités de la campagne de plaidoyer:
Etant donné que le but principal de cette initiative est d'instaurer l'égalité et la parité au sein des partis politiques, la majeure partie du travail du collectif repose sur des rencontres avec des acteurs de la scène politique tunisienne.
Jusqu'à présent, la coalition a eu l'occasion de s'entretenir avec plusieurs politiciennes et politiciens qui ont émis des avis favorables au sujet de la campagne. Parmi eux, l'on compte Afek Tounes, Al Joumhouri, El Mahcrou3, Al Masar, le parti des travailleurs, Nidaa Tounes et Ennhadha.
Le seul parti politique à ne pas avoir accepté la campagne est Al Irada dont M.Moncef Marzouki est président. Ce dernier s'est d'ailleurs comporté d'une manière très étrange avec la coalition lors de leur rencontre.
Outre des rencontres avec les partis politiques, le collectif met un point d'honneur à être présent sur une bonne partie du territoire tunisien. En effet, la ville de Jébeniana à Sfax était le point de départ de cette campagne de plaidoyer. Le collectif s'est ensuite rendu à Sousse, à Médenine, au Kef et il sera prochainement à Jandouba, Gafsa et Bizerte.
Pourquoi cette campagne de plaidoyer?
Malgré la participation des femmes tunisiennes aux élections 2011 et 2014, la présence féminine reste quasi absentes dans les postes des décisions au sein des partis politiques et leurs bureaux exécutifs . En outre, elle reste cantonnée dans des structures et bureaux qui lui sont réservés (par exemple les commissions de femmes) et se retrouve donc isolée du reste du parti. Vient s'ajouter à cela, la méconnaissance des décideurs politiques de la réalité quotidienne des femmes.
Cette campagne de plaidoyer a donc pour ambition de contribuer à la mise en œuvre égalitaire de la parité sur les listes électorales des partis politiques relative aux élections municipales. En effet, le collectif a d'autres réclamations très pertinentes, comme l'élaboration de listes électorales transparentes sur lesquelles l'égalité serait basée sur les compétences et sur lesquelles les femmes ne figurent pas comme simple "bouche-trous".
Le collectif prévoit de se lancer dans une nouvelle campagne de plaidoyer dans le but de réclamer des conseils municipaux et régionaux qui respectent la parité homme-femme où les femmes occupent des postes clés.
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