Il y a 43 ans disparaissait Pablo Picasso. Une opportunité commémorative qui me rappelle au souvenir d'une "histoire algérienne" du géant espagnol.
Le peintre, dessinateur et sculpteur ibérique a donné à l'affaire Djamila Boupacha une résonance planétaire. C'est lui qui, à l'aube de 1962, "portraiture" la couverture du livre "Djamila Boupacha" écrit par Me.Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir.
![fdgfdfd]()
Fort de son aura, Picasso donne à l'affaire Djamila une résonance internationale et fait de la militante algérienne une icône planétaire et le symbole de la femme en lutte au service d'un idéal. Condamnée à mort le 28 juin 1961, elle est amnistiée et libérée le 21 avril 1962. La plaidoirie très politique de Me.Gisèle Halimi, le portrait de Picasso, la mobilisation, entre autres, de Simone de Beauvoir, alias Le Castor, Luis Aragon, Jean-Paul Sartre, Germaine Tillon, Geneviève De Gaulle, la nièce du général, ont payé.
Extrait d'une interview que j'ai réalisée avec Me. Gisèle Halimi en novembre 2004 pour les besoins d'un numéro "spécial" du Quotidien d'Oran à l'occasion du 50e anniversaire du 1er novembre 1954.
L'affaire Djamila avait contribué à donner une grande résonance à la cause de l'indépendance algérienne et, au-delà, à la cause de l'indépendance des pays colonisés''.
Le peintre, dessinateur et sculpteur ibérique a donné à l'affaire Djamila Boupacha une résonance planétaire. C'est lui qui, à l'aube de 1962, "portraiture" la couverture du livre "Djamila Boupacha" écrit par Me.Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir.

Fort de son aura, Picasso donne à l'affaire Djamila une résonance internationale et fait de la militante algérienne une icône planétaire et le symbole de la femme en lutte au service d'un idéal. Condamnée à mort le 28 juin 1961, elle est amnistiée et libérée le 21 avril 1962. La plaidoirie très politique de Me.Gisèle Halimi, le portrait de Picasso, la mobilisation, entre autres, de Simone de Beauvoir, alias Le Castor, Luis Aragon, Jean-Paul Sartre, Germaine Tillon, Geneviève De Gaulle, la nièce du général, ont payé.
Extrait d'une interview que j'ai réalisée avec Me. Gisèle Halimi en novembre 2004 pour les besoins d'un numéro "spécial" du Quotidien d'Oran à l'occasion du 50e anniversaire du 1er novembre 1954.
L'avocat fait valoir le concours spontané et généreux du peintre espagnol : "Le cas Boupacha était devenu une affaire très médiatique avec un livre traduit dans une trentaine de langues . Son écho était tel que Picasso - que je ne connaissais pas et qui ne connaissait pas Djamila - m'avait demandé la photo de la militante. Il en avait peint le portrait. C'est vous dire la dimension prise par la cause Djamila. La médiatisation l'avait fait sortir du cercle -forcément restreint- des gens engagés. L'affaire était devenue une cause mondiale. On le doit à l'extraordinaire courage de Djamila. On le doit aussi au courage de sa mère. Femme analphabète, femme du peuple, la maman de Djamila était venue à Paris pour défendre sa fille et répondre aux questions des journalistes. Une phrase revenait dans sa bouche comme un leit motiv : "il faut sauver ma fille parce qu'il faut sauver l'Algérie".
L'affaire Djamila avait contribué à donner une grande résonance à la cause de l'indépendance algérienne et, au-delà, à la cause de l'indépendance des pays colonisés''.
Retrouvez les articles de HuffPost Algérie sur notre page Facebook.
Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.
-- This feed and its contents are the property of The Huffington Post, and use is subject to our terms. It may be used for personal consumption, but may not be distributed on a website.