C'est terrible. Sils n'étaient pas aisés, on pourrait essayer de comprendre. S'ils étaient démunis, nous pourrons faire un effort pour leur expliquer et peut-être une fois pardonner. Non, ils ont tout et créent des comptes offshores. C'est scandaleux. Même si dans le monde il n'est point interdit d'être détenteur d'une société offshore, chose qui n'est en soi pas illégale. Mais en Algérie de novembre 1954, c'est plus qu'un crime.
Mais l'argent attire toujours, c'est comme l'eau de mer plus on en boit, plus on a soif ...
"Mais bon dieu que font-ils avec tout cet argent ?", s'écriera le pauvre malheureux désargenté qui n'arrive pas à joindre les deux bouts.
Je me souviens une fois avoir lu, sous la plume d'un journaliste, qu'en Algérie que pour les privilégiés les petits, petits, petits enfants ont de quoi vivre dans le gaspillage toute leur vie.
Alors qu'à l'autre pôle, celui de la misère, certains n'ont même pas trente euros de rente de chômage pour survivre (ailleurs au Canada, Finlande, Suisse on envisage des revenus de base inconditionnel pour tous de plus de huit cents euros) .
C'est donc scandaleux lorsqu'on sait que nos aînés avaient livré une terrible Guerre d'Algérie pour que cela n'arrive jamais, pour que tous les Algériens accèdent à des niveaux de vie décents.
Mais cela on le sait. Ce n'est guère un secret pour les initiés : la corruption existe depuis de nombreuses décennies en Algérie et que d'encre et de sang ont coulé, on laisse toujours entendre que le président Boudiaf que Dieu ait son âme avait été assassiné lorsqu'il avait montré sa volonté de s'attaquer à ce fléau.
Alors à quoi bon encore se tenir la tête sur ce qui fait l'actualité ces jours dans le monde et en Algérie. Il n'y a pas d'ombre du tout et ce qui est dévoilé sur les pratiques du Panama est archiconnu depuis longtemps. Rien donc de bien nouveau pour les initiés qui dénoncent ce mal inhérent à l'homme depuis si longtemps.
Ce qui n'empêche pas de nous donner encore l'occasion de les dénoncer.
Nous savons qu'en Algérie pays de la Révolution de novembre 1954, cela est très grave. Nous ne le répéterons jamais assez. N'est-ce pas que plus d'un million de sacrifiés sont tombés pour qu'il n'y soit jamais de telles pratiques frauduleuses qui laissent une minorité s'accaparer des richesses du pays.
En Algérie hélas cette corruption s'est généralisée depuis longtemps laissant exaspérés les honnêtes gens.
Dans son livre intitulé "Les Nouveaux Maîtres du Monde (et ceux qui leur résistent)", le célèbre tiers-mondiste suisse Jean Ziegler avait rapporté, les confidences, durant leurs promenades à Genève, du révolutionnaire algérien Mohamed Lebjaoui qui avait été chef de la Fédération du FLN et membre du premier Conseil national de la Révolution algérienne.
Arrêté, il a passé de longues années à la prison de Fresnes. En 1962, il devint le premier président de l'Assemblée consultative de l'Algérie libérée. Dés le coup d'état de Houari Boumediene contre Ahmed Ben Bella, il choisit l'exil et s'installa à Genève. Révolutionnaire exemplaire, écrivain doué, d'origine kabyle, Lebjaoui avait été à l'origine un homme d'affaires prospère à Alger. Il avait mis sa vie et ses biens au service de la lutte de libération de son pays.
"Nous étions voisins au chemin des Crêts-de-Champel, à Genève. Durant nos longues promenades, nous parlions souvent de corruption. Lebjaoui me dit, un jour : la plus urgente et la plus importante nomination à laquelle tout gouvernement révolutionnaire dois procéder dés son entrée dans la capitale libérée, est celle d'un comptable".
C'est vous dire que ce mal en Algérie et dans le tiers-monde n'existe pas d'aujourd'hui. Et qu'attends le peuple depuis longtemps en ce pays d'Algérie ? Simplement que cessent de telles pratiques dans notre pays et que soient établies des relations saines et de confiance entre gouvernants et gouvernés surtout en ces temps de crise aigues où se raréfient les entrées en devises.
Et cela urge et le spectacle des luttes de clans qui desservent le pays et le peuple n'intéressent pas les algériens inquiets de leur devenir quand on sait que la sécurité alimentaire plus de cinquante ans après l'indépendance de 1962 n'est guère assurée.
Mais qui donnera un coup de pied dans la fourmilière !
Mais l'argent attire toujours, c'est comme l'eau de mer plus on en boit, plus on a soif ...
"Mais bon dieu que font-ils avec tout cet argent ?", s'écriera le pauvre malheureux désargenté qui n'arrive pas à joindre les deux bouts.
Je me souviens une fois avoir lu, sous la plume d'un journaliste, qu'en Algérie que pour les privilégiés les petits, petits, petits enfants ont de quoi vivre dans le gaspillage toute leur vie.
Alors qu'à l'autre pôle, celui de la misère, certains n'ont même pas trente euros de rente de chômage pour survivre (ailleurs au Canada, Finlande, Suisse on envisage des revenus de base inconditionnel pour tous de plus de huit cents euros) .
C'est donc scandaleux lorsqu'on sait que nos aînés avaient livré une terrible Guerre d'Algérie pour que cela n'arrive jamais, pour que tous les Algériens accèdent à des niveaux de vie décents.
Mais cela on le sait. Ce n'est guère un secret pour les initiés : la corruption existe depuis de nombreuses décennies en Algérie et que d'encre et de sang ont coulé, on laisse toujours entendre que le président Boudiaf que Dieu ait son âme avait été assassiné lorsqu'il avait montré sa volonté de s'attaquer à ce fléau.
Alors à quoi bon encore se tenir la tête sur ce qui fait l'actualité ces jours dans le monde et en Algérie. Il n'y a pas d'ombre du tout et ce qui est dévoilé sur les pratiques du Panama est archiconnu depuis longtemps. Rien donc de bien nouveau pour les initiés qui dénoncent ce mal inhérent à l'homme depuis si longtemps.
Ce qui n'empêche pas de nous donner encore l'occasion de les dénoncer.
Nous savons qu'en Algérie pays de la Révolution de novembre 1954, cela est très grave. Nous ne le répéterons jamais assez. N'est-ce pas que plus d'un million de sacrifiés sont tombés pour qu'il n'y soit jamais de telles pratiques frauduleuses qui laissent une minorité s'accaparer des richesses du pays.
En Algérie hélas cette corruption s'est généralisée depuis longtemps laissant exaspérés les honnêtes gens.
Dans son livre intitulé "Les Nouveaux Maîtres du Monde (et ceux qui leur résistent)", le célèbre tiers-mondiste suisse Jean Ziegler avait rapporté, les confidences, durant leurs promenades à Genève, du révolutionnaire algérien Mohamed Lebjaoui qui avait été chef de la Fédération du FLN et membre du premier Conseil national de la Révolution algérienne.
Arrêté, il a passé de longues années à la prison de Fresnes. En 1962, il devint le premier président de l'Assemblée consultative de l'Algérie libérée. Dés le coup d'état de Houari Boumediene contre Ahmed Ben Bella, il choisit l'exil et s'installa à Genève. Révolutionnaire exemplaire, écrivain doué, d'origine kabyle, Lebjaoui avait été à l'origine un homme d'affaires prospère à Alger. Il avait mis sa vie et ses biens au service de la lutte de libération de son pays.
"Nous étions voisins au chemin des Crêts-de-Champel, à Genève. Durant nos longues promenades, nous parlions souvent de corruption. Lebjaoui me dit, un jour : la plus urgente et la plus importante nomination à laquelle tout gouvernement révolutionnaire dois procéder dés son entrée dans la capitale libérée, est celle d'un comptable".
C'est vous dire que ce mal en Algérie et dans le tiers-monde n'existe pas d'aujourd'hui. Et qu'attends le peuple depuis longtemps en ce pays d'Algérie ? Simplement que cessent de telles pratiques dans notre pays et que soient établies des relations saines et de confiance entre gouvernants et gouvernés surtout en ces temps de crise aigues où se raréfient les entrées en devises.
Et cela urge et le spectacle des luttes de clans qui desservent le pays et le peuple n'intéressent pas les algériens inquiets de leur devenir quand on sait que la sécurité alimentaire plus de cinquante ans après l'indépendance de 1962 n'est guère assurée.
Mais qui donnera un coup de pied dans la fourmilière !
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