Le mot terroriste apparaît pour la première fois dans le dictionnaire de l'Académie française en 1794 pour designer la propagation de la Terreur jacobine jusque dans les provinces les plus reculées, par l'emploi spectaculaire de la violence, avec l'objectif identifié de terroriser, c'est-à-dire de paralyser par la peur les ennemis et les opposants.
C'est donc une pratique qui répond à un objectif délibéré dans un contexte bien précis, celui de la patrie en danger pendant la Révolution Française. Il s'agit en outre d'un terrorisme d'État exercé contre son peuple. Pourtant, la notion a évolué assez rapidement pour prendre son sens actuel.
Le terrorisme est alors la violence mise en place par des groupes plus ou moins organisés et clandestins qui luttent contre l'État par la terreur à des fins essentiellement politiques.
Sur le terrorisme de type religieux, en l'occurrence l'usage de la violence par les tendances islamistes radicales, plusieurs définitions peuvent ressortir des discours et des pratiques des acteurs dans la région arabe. Le phénomène peut renvoyer à la disqualification par divers adversaires de l'ordre politique national, régional ou du système international, considérés comme despotiques, injustes ou illégitimes, à travers le rejet ou la criminalisation de leurs modes d'action, de leur modus operandi, par toute une gamme de moyens, du communiqué d'information, ou de désinformation, à l'homme-bombe, en passant par toutes les formes d'actions violentes.
En effet, après le "printemps arabe", le choix de l'autoproclamé "État Islamique" a porté sur la zone de l'Afrique du Nord. Ce choix est justifié par la faible intervention des États de la région dans les larges zones désertiques sahariennes, ce qui garantit un cadre favorable au développement des trafics de toutes sortes, en commençant par le trafic de drogue, des armes et en arrivant au trafic des êtres humains, dans un cadre garantissant une habilitation totale à toutes les activités prohibées par la loi.
Ainsi, le terrorisme qui frappe la Tunisie, depuis plus de deux ans, s'inscrit dans le registre du terrorisme mondial. Il tire son universalisme de ses caractéristiques générales relatives au discours politique, aux modes opératoires, aux techniques de communication et à la dimension internationale du label.
Le discours véhiculé par les partisans d'Ansar al-Charia'a, qui continue à menacer le pays, est à la fois violent et internationaliste. Ses objectifs déclarés consistent globalement à combattre ce qu'ils qualifient de "mécréants" ou "d'apostats". Il s'agit là de thématiques classiques prônant l'intolérance, la haine et la violence, à une échelle internationale, comme on en rencontre dans toutes les rhétoriques des mouvements "djihadistes" à travers le monde.
La gravité du discours réside dans l'emploi de la religion comme source et masque idéologique pour couvrir les activités terroristes. Ses auteurs essayent d'en tirer deux bénéfices politiques: D'abord, par ce discours, ils visent à renforcer leur attrait auprès de jeunes tournés vers le militantisme à caractère religieux ; ensuite, ils espèrent qu'il leur permette d'afficher un niveau de consensus idéologique et politique suffisant pour dissimuler des divergences internes à la mouvance.
Dans leur entreprise terroriste, les groupes agissant dans cette région, utilisent activement les ressources qu'offrent Internet, la télévision par satellite, le téléphone portable, ainsi que les supports numériques dédiés au traitement de l'image, du son et du texte, y compris les techniques de maîtrise de l'information géographique. Ils les utilisent pour communiquer entre eux, avec leurs familles, pour faire passer des messages de propagande ainsi que dans la planification et la conduite de leurs actions.
Dans cette guerre ouverte, le web sert surtout de vecteur de formation à distance et de propagande pour ces groupes terroristes qui s'en servent pour augmenter leurs capacités de nuisance, améliorer leur savoir-faire technique et opérationnel, recruter de nouveaux membres ou embrigader des candidats au "martyre".
Ansar al-Charia'a, en particulier, y diffuse toute une littérature extrémiste incitant à la violence, sous forme de livres, de conférences, de séminaires "djihadistes" et de films vidéo. Plusieurs de ces produits communicationnels visent la Tunisie, ses forces armées et sa révolution, appellent à les combattre en faisant l'apologie du crime armé et de l'assassinat. Dans le cadre du concept de sécurité globale, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale vise à contribuer dans de larges proportions à réaliser des objectifs majeurs à trois dimensions: nationale, régionale et idéologique.
Pour la Tunisie post-révolutionnaire, comme pour toutes les nations éprises de démocratie et de paix, lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale s'inscrit dans une logique de développement et de consolidation de l'État de droit et son rayonnement dans le monde. La démarche se fixe des objectifs généraux centrés sur la protection de la vie et des intérêts de la nation, sur des axes d'effort visant à apporter des réponses aux préoccupations essentielles des citoyens sur le plan politique et socioéconomique, ainsi qu'une implication active de la diplomatie nationale dans la recherche de solutions aux questions, à caractère régional ou international, qui ont des répercussions sur la lutte antiterroriste.
C'est donc une pratique qui répond à un objectif délibéré dans un contexte bien précis, celui de la patrie en danger pendant la Révolution Française. Il s'agit en outre d'un terrorisme d'État exercé contre son peuple. Pourtant, la notion a évolué assez rapidement pour prendre son sens actuel.
Le terrorisme est alors la violence mise en place par des groupes plus ou moins organisés et clandestins qui luttent contre l'État par la terreur à des fins essentiellement politiques.
Sur le terrorisme de type religieux, en l'occurrence l'usage de la violence par les tendances islamistes radicales, plusieurs définitions peuvent ressortir des discours et des pratiques des acteurs dans la région arabe. Le phénomène peut renvoyer à la disqualification par divers adversaires de l'ordre politique national, régional ou du système international, considérés comme despotiques, injustes ou illégitimes, à travers le rejet ou la criminalisation de leurs modes d'action, de leur modus operandi, par toute une gamme de moyens, du communiqué d'information, ou de désinformation, à l'homme-bombe, en passant par toutes les formes d'actions violentes.
En effet, après le "printemps arabe", le choix de l'autoproclamé "État Islamique" a porté sur la zone de l'Afrique du Nord. Ce choix est justifié par la faible intervention des États de la région dans les larges zones désertiques sahariennes, ce qui garantit un cadre favorable au développement des trafics de toutes sortes, en commençant par le trafic de drogue, des armes et en arrivant au trafic des êtres humains, dans un cadre garantissant une habilitation totale à toutes les activités prohibées par la loi.
Ainsi, le terrorisme qui frappe la Tunisie, depuis plus de deux ans, s'inscrit dans le registre du terrorisme mondial. Il tire son universalisme de ses caractéristiques générales relatives au discours politique, aux modes opératoires, aux techniques de communication et à la dimension internationale du label.
Le discours véhiculé par les partisans d'Ansar al-Charia'a, qui continue à menacer le pays, est à la fois violent et internationaliste. Ses objectifs déclarés consistent globalement à combattre ce qu'ils qualifient de "mécréants" ou "d'apostats". Il s'agit là de thématiques classiques prônant l'intolérance, la haine et la violence, à une échelle internationale, comme on en rencontre dans toutes les rhétoriques des mouvements "djihadistes" à travers le monde.
La gravité du discours réside dans l'emploi de la religion comme source et masque idéologique pour couvrir les activités terroristes. Ses auteurs essayent d'en tirer deux bénéfices politiques: D'abord, par ce discours, ils visent à renforcer leur attrait auprès de jeunes tournés vers le militantisme à caractère religieux ; ensuite, ils espèrent qu'il leur permette d'afficher un niveau de consensus idéologique et politique suffisant pour dissimuler des divergences internes à la mouvance.
Dans leur entreprise terroriste, les groupes agissant dans cette région, utilisent activement les ressources qu'offrent Internet, la télévision par satellite, le téléphone portable, ainsi que les supports numériques dédiés au traitement de l'image, du son et du texte, y compris les techniques de maîtrise de l'information géographique. Ils les utilisent pour communiquer entre eux, avec leurs familles, pour faire passer des messages de propagande ainsi que dans la planification et la conduite de leurs actions.
Dans cette guerre ouverte, le web sert surtout de vecteur de formation à distance et de propagande pour ces groupes terroristes qui s'en servent pour augmenter leurs capacités de nuisance, améliorer leur savoir-faire technique et opérationnel, recruter de nouveaux membres ou embrigader des candidats au "martyre".
Ansar al-Charia'a, en particulier, y diffuse toute une littérature extrémiste incitant à la violence, sous forme de livres, de conférences, de séminaires "djihadistes" et de films vidéo. Plusieurs de ces produits communicationnels visent la Tunisie, ses forces armées et sa révolution, appellent à les combattre en faisant l'apologie du crime armé et de l'assassinat. Dans le cadre du concept de sécurité globale, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale vise à contribuer dans de larges proportions à réaliser des objectifs majeurs à trois dimensions: nationale, régionale et idéologique.
Pour la Tunisie post-révolutionnaire, comme pour toutes les nations éprises de démocratie et de paix, lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale s'inscrit dans une logique de développement et de consolidation de l'État de droit et son rayonnement dans le monde. La démarche se fixe des objectifs généraux centrés sur la protection de la vie et des intérêts de la nation, sur des axes d'effort visant à apporter des réponses aux préoccupations essentielles des citoyens sur le plan politique et socioéconomique, ainsi qu'une implication active de la diplomatie nationale dans la recherche de solutions aux questions, à caractère régional ou international, qui ont des répercussions sur la lutte antiterroriste.
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