À la veille de l'examen par la cour d'appel de l'affaire de Marwan, jeune étudiant de 22 ans maltraité et emprisonné par ce qu'il est gay, plus de 80.000 personnes de partout dans le monde ont signé un appel lancé par la campagne All Out pour sa libération.
Depuis son lancement, la campagne a réussi en peu de temps à gagner l'adhésion de plusieurs milliers de personnes du monde entier, convaincus de la nécessité et l'urgence de relâcher Marwan et arrêter toute la procédure pénale à son encontre. Il s'agit ici d'un cas emblématique de ce que subit la communauté LGBT en Tunisie entre harcèlement, violence, discrimination et acharnement juridique et policier. Relâcher Marwan et abroger l'article 230 du Code pénal est un minimum pour un pays qui se veut démocratique et respectueux des droits humains.
En effet, il s'agit de promouvoir la liberté de choisir son partenaire, de disposer pleinement de son corps et de voir sa vie privée et ses données personnelles respectées et protégées. Il s'agit également de promouvoir l'égalité entre toutes et tous, ce qui implique inéluctablement la levée de toutes les formes de discriminations basées sur le sexe, la religion, l'appartenance ethnique mais aussi l'orientation sexuelle.
Le respect de la dignité humaine rentre également dans cette démarche dans la mesure où la 'vérification' de l'homosexualité passe entre autres par des pratiques qui pourraient s'apparenter à des traitements dégradants, cruels et inhumains tels que le test anal.
C'est un appel aux décideurs et autorités tunisiennes pour bâtir sur la mobilisation inédite et sur l'indignation collective sans précédent qui a accompagné l'arrestation de Marwan et qui n'a cessé de grandir après que le verdict d'un an de prison ferme ne soit prononcé. Il faut absolument relâcher toutes les personnes qui sont aujourd'hui derrière les barreaux pour leur orientation sexuelle et mettre un terme à la pénalisation de l'homosexualité à travers une révision du code pénal et en l'occurrence l'article 230.
Plus que jamais, les autorités tunisiennes devraient jouer pleinement leur rôle pour assurer le respect de l'intégrité physique et morale des Tunisiennes et des Tunisiens sans discrimination aucune et s'opposer avec la plus grande fermeté aux actes discriminatoires et homophobes qui sont susceptibles de porter atteinte à l'intégrité physique et morale des individus.
Depuis son lancement, la campagne a réussi en peu de temps à gagner l'adhésion de plusieurs milliers de personnes du monde entier, convaincus de la nécessité et l'urgence de relâcher Marwan et arrêter toute la procédure pénale à son encontre. Il s'agit ici d'un cas emblématique de ce que subit la communauté LGBT en Tunisie entre harcèlement, violence, discrimination et acharnement juridique et policier. Relâcher Marwan et abroger l'article 230 du Code pénal est un minimum pour un pays qui se veut démocratique et respectueux des droits humains.
La Tunisie post-révolutionnaire, la Tunisie du "printemps arabe", la Tunisie du "prix Nobel de la Paix" devrait ainsi être fidèle aux aspirations de Liberté, Egalité et Dignité qui ont été revendiquées lors des soulèvements du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011. La dépénalisation de l'homosexualité va bien dans ce sens.
En effet, il s'agit de promouvoir la liberté de choisir son partenaire, de disposer pleinement de son corps et de voir sa vie privée et ses données personnelles respectées et protégées. Il s'agit également de promouvoir l'égalité entre toutes et tous, ce qui implique inéluctablement la levée de toutes les formes de discriminations basées sur le sexe, la religion, l'appartenance ethnique mais aussi l'orientation sexuelle.
Le respect de la dignité humaine rentre également dans cette démarche dans la mesure où la 'vérification' de l'homosexualité passe entre autres par des pratiques qui pourraient s'apparenter à des traitements dégradants, cruels et inhumains tels que le test anal.
Au-delà de notre position sur l'homosexualité et ce qu'on en pense, il s'agit ici de la vision que l'on porte de l'Etat et de la République. Est-ce qu'on veut mettre en place un état démocratique, garant des droits et des libertés et protecteur des valeurs de la République où on veut instaurer un état totalitaire qui impose un tutorat sur la vie privée des individus et leurs consciences.
C'est un appel aux décideurs et autorités tunisiennes pour bâtir sur la mobilisation inédite et sur l'indignation collective sans précédent qui a accompagné l'arrestation de Marwan et qui n'a cessé de grandir après que le verdict d'un an de prison ferme ne soit prononcé. Il faut absolument relâcher toutes les personnes qui sont aujourd'hui derrière les barreaux pour leur orientation sexuelle et mettre un terme à la pénalisation de l'homosexualité à travers une révision du code pénal et en l'occurrence l'article 230.
Plus que jamais, les autorités tunisiennes devraient jouer pleinement leur rôle pour assurer le respect de l'intégrité physique et morale des Tunisiennes et des Tunisiens sans discrimination aucune et s'opposer avec la plus grande fermeté aux actes discriminatoires et homophobes qui sont susceptibles de porter atteinte à l'intégrité physique et morale des individus.
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