La logique, le bon sens et une bonne gouvernance impliquent de ne pas méconnaître les retombées des décisions que l'on prend, même si leur nécessité ne fait pas de doute. Cela suppose surtout d'être attentif aux implications négatives du fait d'un état factuel auquel on s'est habitué, même s'il est inique et néfaste.
C'est ce qui se vérifie avec l'érection du mur au sud du pays pour le prémunir contre le terrorisme physique; car un terrorisme mental est généré par un mur de plus en plus bétonné au nord du pays.
Utilité du mur du sud du pays
Le mur construit dans le sud de la Tunisie est une bonne décision en ce qu'il permet de surtout démasquer les complicités dont bénéficient les terroristes, les sanguinaires qu'on connaît, mais aussi les contrebandiers sans lesquels les premiers ne sauraient prospérer.
Aussi, l'érection d'un mur aux confins sud de la Tunisie suppose-t-elle l'élimination du mur qu'on consolide dans le même temps au nord, celui empêchant la libre circulation en Méditerranée.
Nécessité d'abattre le mur du nord du pays
Plus que jamais, la fermeture des voies de transit terroriste dans le sud du pays impose que l'on ouvre des voies de transit paisible dans le nord, sinon on ne fera que transformer le pays en un autocuiseur sans valve de dépressurisation.
Ainsi, en prétendant combattre le terrorisme, on soumet les jeunes du pays à une haute pression répressive qui en fait de nouvelles munitions pour de nouvelles vagues terroristes indéfiniment renouvelées.
En effet, la Tunisie est un pays où la jeunesse étouffe déjà sous un arsenal juridique scélérat, et ce malgré sa maturité attestée. Elle a besoin donc de bouger et de vivre, être traitée en adulte, sinon elle verse immanquablement dans la négation de la vie qu'on lui refuse. Or, qui dit vie dit espaces et mouvement libres et non champs clos et réserves fermées.
La fermeture des frontières est une banalisation du terrorisme
On le voit au demeurant avec les rangs terroristes où les Tunisiens s'illustrent plus que d'autres, manifestant leur refus légitime de cette infantilisation dont ils font l'objet par les lois liberticides de la dictature. Ces textes scélérats ne les traitent même pas en enfants, mais en demeurés.
D'où la nécessité de s'attaquer, tout autant qu'à cet arsenal juridique répressif à abolir, à tout ce qu'il alimente en terrorisme mental, comme l'acceptation d'une doctrine périmée faisant de la fermeture des frontières le seul moyen de lutte contre la clandestinité migratoire quand c'est bien le meilleur moyen d'en créer.
Outre ses intérêts acquis dans un pays qui lui est structurellement dépendant et son refus d'éponger ses dettes iniques qu'elle encourageait par son soutien à la dictature, l'Union européenne, avec la fermeture de ses frontières aux Tunisiens, pratique ainsi une véritable terreur mentale.
Pour le visa biométrique de circulation
Une telle terreur est bien avérée dans cette banalisation du terrorisme que manifeste le refus de la libre circulation alors qu'elle est le meilleur antidote au désespoir poussant au crime terroriste endeuillant notre pays, la Méditerranée et le monde.
Or, il n'est plus possible de refuser le recours à cet outil parfaitement sécurisé auquel on appelle, celui du visa biométrique délivrable d'office et garantissant la circulation libre pour une période minimale d'un an.
La question n'est pas si on y vient, mais quand et à quel prix?
C'est ce qui se vérifie avec l'érection du mur au sud du pays pour le prémunir contre le terrorisme physique; car un terrorisme mental est généré par un mur de plus en plus bétonné au nord du pays.
Utilité du mur du sud du pays
Le mur construit dans le sud de la Tunisie est une bonne décision en ce qu'il permet de surtout démasquer les complicités dont bénéficient les terroristes, les sanguinaires qu'on connaît, mais aussi les contrebandiers sans lesquels les premiers ne sauraient prospérer.
Un tel mur ne pourrait toutefois être assez efficace, comme toute oeuvre en béton au reste, s'il n'est érigé que sur du sable mouvant. Or, c'est le cas quand le nôtre se présente en mur de prison venant phagocyter les libertés privées et publiques de ceux qu'il est appelé à protéger.
Aussi, l'érection d'un mur aux confins sud de la Tunisie suppose-t-elle l'élimination du mur qu'on consolide dans le même temps au nord, celui empêchant la libre circulation en Méditerranée.
Nécessité d'abattre le mur du nord du pays
Plus que jamais, la fermeture des voies de transit terroriste dans le sud du pays impose que l'on ouvre des voies de transit paisible dans le nord, sinon on ne fera que transformer le pays en un autocuiseur sans valve de dépressurisation.
Ainsi, en prétendant combattre le terrorisme, on soumet les jeunes du pays à une haute pression répressive qui en fait de nouvelles munitions pour de nouvelles vagues terroristes indéfiniment renouvelées.
Le mur érigé et consolidé au nord du pays pour protéger l'Europe d'une mythique immigration clandestine doit donc tomber au plus vite.
En effet, la Tunisie est un pays où la jeunesse étouffe déjà sous un arsenal juridique scélérat, et ce malgré sa maturité attestée. Elle a besoin donc de bouger et de vivre, être traitée en adulte, sinon elle verse immanquablement dans la négation de la vie qu'on lui refuse. Or, qui dit vie dit espaces et mouvement libres et non champs clos et réserves fermées.
La fermeture des frontières est une banalisation du terrorisme
On le voit au demeurant avec les rangs terroristes où les Tunisiens s'illustrent plus que d'autres, manifestant leur refus légitime de cette infantilisation dont ils font l'objet par les lois liberticides de la dictature. Ces textes scélérats ne les traitent même pas en enfants, mais en demeurés.
D'où la nécessité de s'attaquer, tout autant qu'à cet arsenal juridique répressif à abolir, à tout ce qu'il alimente en terrorisme mental, comme l'acceptation d'une doctrine périmée faisant de la fermeture des frontières le seul moyen de lutte contre la clandestinité migratoire quand c'est bien le meilleur moyen d'en créer.
Cette pensée unique, tout comme les lois scélérates internes, encourage le diktat d'une Europe autiste à la misère de la Tunisie dont elle est l'une des sources.
Outre ses intérêts acquis dans un pays qui lui est structurellement dépendant et son refus d'éponger ses dettes iniques qu'elle encourageait par son soutien à la dictature, l'Union européenne, avec la fermeture de ses frontières aux Tunisiens, pratique ainsi une véritable terreur mentale.
Pour le visa biométrique de circulation
Une telle terreur est bien avérée dans cette banalisation du terrorisme que manifeste le refus de la libre circulation alors qu'elle est le meilleur antidote au désespoir poussant au crime terroriste endeuillant notre pays, la Méditerranée et le monde.
Or, il n'est plus possible de refuser le recours à cet outil parfaitement sécurisé auquel on appelle, celui du visa biométrique délivrable d'office et garantissant la circulation libre pour une période minimale d'un an.
La question n'est pas si on y vient, mais quand et à quel prix?
Que nos autorités s'honorent donc d'en faire un axe majeur de leur politique migratoire afin de contrer celle obsolète, et désormais criminogène, de l'Europe!
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